
lundi 14 décembre 2009
Neew moon

L'école secondaire, vous vous souvenez?

De père en flic

Cependant, peut-on dire ici qu’il s’agit d’un film démontrant le génie absolu des Québécois ? Il n’en est nullement question, il s’agit de démontrer encore une fois le ridicule du peuple québécois. Pourtant, il est vrai que ce long-métrage divertie et est intéressant, mais n’est-ce pas une rengaine? Depuis quelques années, le cinéma québécois alterne l’image du Québec, face aux autres pays parce qu’il ne produit que de l’humour et pas autre chose (Elvis Gratton, Les Boys, Bon Cop Bad Cop etc.). On y voit des personnages qui ne font que faire les clowns, ce qu’ils disent et ce qu’ils font est tellement stupide qu’on se demande si nous ne sommes pas comme cela. Donc, tous ces films ne font que démontrer le côté niaiseux des Québécois et permet aux autres pays de se créer une image où nous sommes tous stupides.
Toutefois, il n’est pas dit dans ce texte que ce film est un navet. Bien au contraire, il est divertissant, drôle et intéressant. De toute façon, même si le cinéma québécois donne plus dans l’humour que dans le sérieux, il s’agira toujours d’une partie de nous-mêmes et c’est tant mieux. Alors, peu importe si les Québécois ont l’air ridicules à cause de leur cinéma.
dimanche 13 décembre 2009
Supernatural

Pour ma dernière critique, je voulais me gâter et j’ai donc choisi de la faire sur mon émission préférée Supernatural. J’ai découvert cette série l’année dernière qui en était déjà pourtant à sa quatrième saison. Supernatural est une émission de drame et de science-fiction réalisé par le brillant Eric Kripke. Il nous amène dans un univers où tous vos plus pires cauchemars sont réels : fantômes, démons, montres, ours en peluche géant et, dans la cinquième saison, Lucifer lui-même. Le tout enrobé d’humour et des meilleurs classiques de la musique rock.
La première saison nous présente Sam (Jared Padalecki) et Dean Winchester (Jensen Ackles), deux frères élevés comme des soldats par leur père après la mort de leur mère. Cette dernière fut tuée par un démon alors que Dean avait quatre ans et Sam à peine six mois. John Winchester (Jeffrey Dean Morgan) vint alors obséder par la chasse aux démons et quitte le Kansas avec ses fils avec la firme intention de venger la mort de sa femme. Vingt-deux ans plus tard, Sam essaie d’oublier son passé et de se faire une nouvelle vie en étudiant en droit à l’université de Stanford. Son quotidien d’étudiant est bouleversé lorsque son frère débarque en ville et affirme que leur père a disparu. Les deux frères partent alors à la recherche de leur paternel et, lorsque la copine de Sam est tuée de la même façon que sa mère, le benjamin réalise qu’il ne peut plus fuir le passé. En quête de leur père, Sam et Dean se battent contre des mythes et des légendes dont un Wendigo, Bloody Mary, des loups-garous et même des vampires (plusieurs vedettes de Buffy the Vampire Slayer et Angel ont d’ailleurs déjà fait leur apparition). Dans les quatre saisons qui suivent, les frères vont combattre contre différents esprits, démons et des créatures tout droit sorties de l’enfer. Afin d’avoir des informations sur les différents meurtres dans les villes qu’ils visitent, Sam et Dean utilisent des fausses cartes et se font passer, la plupart du temps, pour des agents du FBI et dont les noms de famille sont empruntés des membres de groupes de musique comme Metallica et Led Zeppelin. Le réalisateur intègre même des références à beaucoup de films par les répliques des personnages et se permet parfois même de rire des fans. La saison quatre devient plus sérieuse alors que les anges et la mention de Dieu apparaissent. Sam et Dean font d’ailleurs beaucoup pensés à Caïn et Abel. Le tout laisse tout de même place aux non-croyants car les anges sont illustrés comme des soldats sans émotions et Dieu semble avoir abandonné les humains lorsque Lucifer est libéré de l’enfer. Dans la saison cinq, la plus récente, l’apocalypse s’abat sur la planète et, encore une fois, Kripke réussi tout même à ajouter de l’humour et a donné un côté sympathique au diable.
Je suis rapidement devenue complètement accro à Supernatural et cette émission a réussi à me faire apprécier les films d’horreurs. Si vous n’êtes pas encore convaincu et n’aimez pas beaucoup l’horreur et la science-fiction, donnez au moins une chance aux deux acteurs principaux. Ces deux beaux spécimens vous donnent presque envie de croire que les fantômes existent. Qui ne voudrait pas être sauvé par les frères Winchester ? Bref, une émission à être vu en anglais, si vous le pouvez, afin de bien apprécier les blagues.
Awfully small
564 mots
Voici une vidéo de différents moments drôles de la première saison si vous voulez un aperçu :
Polytechnique

Le 6 décembre 1989, alors que certains se rappellent de cette journée, d’autres n’étaient pas encore nés. Mes parents se souviendront toujours de cette journée car, âgé de deux mois, j’étais à l’hôpital Sainte-Justine. Pas très loin de là, Marc Lépine tuait 14 femmes et en blessait plusieurs autant physiquement que mentalement. Vingt ans plus tard, la tragédie n’est pas oubliée et un film est réalisé pour nous permettre de voir comment cela s’est passé.
En voyant Polytechnique de Denis Villeneuve, la plupart des spectateurs connaissent l’histoire et savent ce qu’ils vont voir. Malgré tout, cela reste un film à voir absolument car il fait parti de la culture québécoise. Les gens doivent savoir que, encore aujourd’hui, il y a de l’injustice envers les femmes. Pour ma part, il s’agit du premier film où j’ai ressenti de l’angoisse. Le rythme lent du film ainsi que la musique, alors que le tueur se prépare, met le spectateur dans une situation stressante. Un passage du film a particulièrement attiré mon attention et c’est lorsqu’un des personnages s’approche de la toile Guernica de Picasso. Cette touche bien pensée annonce évidement la suite des évènements.
Le noir et blanc à susciter beaucoup de questions, mais il était inévitable. Non seulement pour l’abondance de sang que Denis Villeneuve voulait éviter, mais aussi, selon moi, pour ne pas distraire les plus jeunes spectateurs avec les couleurs des vêtements assez différents d’aujourd’hui. De plus, il s’agit d’un souvenir, malheureux, mais un souvenir tout de même. Le noir et blanc nous rappelle que ce que nous voyons sont des évènements réels et relèvent du passé.
Il ne s’agit pas de dire si Polytechnique est un bon film ou pas, il faut le voir tout simplement. Les féministes d’hier et d’aujourd’hui on fait ce que sont les femmes maintenant. Il y a encore beaucoup trop de sociétés où les femmes sont mal traitées et c’est à nous d’essayer de faire la différence même avec des petits gestes.
Awfully small
329 mots
Les Invincibles: une série imbattable !
227 mots
ariana
Soutien-gorge rose et veston noir

Récemment, j’ai acheté, sur un coup de tête, le livre Soutien-gorge rose et veston noir de Rafaël Germain. J’en avais entendu parler, mais je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’ai finalement décidé de commencer à le lire et je n’ai pas pu m’arrêter. Il y avait longtemps qu’un livre ne m’avait pas captivé au point que je ne veuille plus cesser de lire (la dernière fois était lorsque j’avais acheté, aussi par hasard, le livre Twilight alors que le film n’était même pas encore en salle). Bref, Soutien-gorge rose et veston noir raconte l’histoire de Chloé, une célibataire endurcie et indépendante de 28 ans, qui décide de partir à la recherche de l’amour. Éternelle adolescente, rêveuse et romantique (pour ne pas dire « quétaine »), Chloé était contre l’idée d’une relation stable et d’une petite vie raisonnable. D’ailleurs, cinq ans plus tôt, elle est ses meilleurs amis, Juliette et Antoine, avaient pris la décision de ne pas s’engager dans une relation sérieuse et avaient même écrit un « Manifeste » sur un napperon de papier dans un bar. Quelques années plus tard, Chloé réalise qu’elle veut plus que seulement des relations sexuelles avec le garçon qu’elle fréquente. Celui-ci n’est cependant pas du même avis qu’elle. La jeune femme part alors à la recherche du grand amour sans trop savoir où chercher et à quoi s’attendre. Elle va alors rencontrer Simon, un jeune homme dont elle était déjà amoureuse au secondaire. Alors qu’elle a enfin rencontré l’homme parfait, son prince charmant sur son cheval blanc, Chloé éprouve des doutes concernant Antoine « Tony Boy », son meilleur ami, le coureur de jupons, qu’elle se dit ne plus aimer. Je me suis moi-même surprise à vouloir que Chloé choisisse le bad guy (j’ai même considéré renommer mes chats Siffleux et Ursule). De plus, j’ai beaucoup aimé l’humour de Rafaël Germain. Je crois que je n’ai jamais autant ri en lisant un livre (étant moi-même une grande fan du Seigneur des Anneaux, les références aux films et à Viggo Mortensen sont les passages qui m’ont fait le plus rire). Même dans les moments tristes, l’auteure a su où ajouter une phrase humoristique afin d’alléger la scène. Une fois passé la surprise des sacres et des anglicismes, le lecteur se laisse emporter dans une histoire à la fois belle et extravagante teintée d’humour et de réalisme. À l’approche des fêtes, Soutien-gorge rose et veston noir est un excellent cadeau à offrir ainsi qu’une bonne idée de lecture pendant les vacances. Un tout premier livre réussi pour Rafaël Germain et je n’hésiterai pas à acheter son plus récent.
Awfully small
435 mots
Juste Pour Rire De La Politique

Invitation pour un débat politique version
Juste Pour Rire!
La majorité de temps, lorsque quelqu’un parle de politique il y a toujours une allusion au mensonge. Et bien, dans le cas des Parlementeries c’est plutôt des allusions à la vérité que nous avons. Dans ce spectacle, plusieurs partis s’opposent lors d’un conseil sur le sujet de la séparation du Québec et du reste du Canada. Le président de l’assemblé, Stéphane Rousseau, débute le spectacle avec une touche de carnaval et fidèle à lui-même il occupe aussi le côté musical du tout. Patrick Huard a le rôle du parti bleu et celui de Premier ministre, confronte Martin Matte, chef du parti rouge, ainsi que Laurent Paquin du parti blanc. Mais, ils ne sont pas seul, à l’exception du chef du parti de Patrick Huard; Mike Ward est l’associé du chef du parti rouge et Yves P. Pelletier celui du parti blanc. Les deux ministres restant sont Rémy Girard, ministre de l’agriculture, et le ministre Serge Grenier du ministère des affaires étrangères. En sortant de la salle, il est assez difficile de se souvenir qu’il y avait aussi un autre parti qui est représenté par une seule personne, soit Pierre Brassard, supporté par ces amis imaginaires. Comme l’on s’en attend, la rivalité Huard-Matte se présente même lors de débat politique, mais les attaquent sont toujours lancé juste à point; c’est le moment parfait qu’ils ont pour lavé leurs linges sales! Il n’en reste pas moins qu’ils suivent le texte de base tout au long de leurs prestations.
L’humour mélangé à la politique amène un autre côté à ce domaine qui est tellement sérieux; l’image du carnaval donne du poids au côté caricature du spectacle. Alors chacun donne ses arguments au sujet de la grande question à savoir si le Canada est le ‘’plus meilleur’’ pays au monde! En assistant à se spectacle, nous avons l’impression d’assister un ‘’vrai’’ débat en chambre grâce au décors au moment ou le côté carnavalesque est enlevé. Chaque parti essai de vendre sa salade pour être le ‘’plus meilleur parti’’ de l’assemblée. Et comme dans la réalité, ils essaient tous de rabaisser leurs opposants en les rabaissant pour mieux s’élever; c’est souvent dans ses moments qu’ils se servent de leur réalité à eux. Durant deux heures ils se chicanent sur qui aura le dernier mot du débat, et finalement ils se battent en disant la même chose.
Les Parlementeries 2009 est un spectacle pour tous. Il n’est pas obligatoire d’avoir une maitrise en politique pour comprendre le propos véhiculé. Pas besoin non plus d’aimer la politique car ses humoristes sont sur scène pour nous montrer le côté ridicule de la chose. Un spectacle que les admirateurs de Patrick Huard et Martin Matte vont adoré.
Amadael
(457 mots)
http://www.cyberpresse.ca/images/bizphotos/435x290/200911/13/124118-patrick-huard-stephane-rousseau-martin.jpg
Au diable l’hiver!
Dans la variété culturelle que représente l’Asie, on retrouve un pays constitué de 6852 îles : le Japon, qui regroupe 127 millions d’habitants, dont l’espérance de vie est la plus longue au monde selon L’ONU. Voici quelques informations que mon cerveau a daigné retenir parmi les multiples que l’émission du Canal Évasion, À faire au Japon : la liste de Virginie, nous fournit. Émission dans laquelle Virginie Coossa nous dresse une liste des choses qu’il faut absolument voir et faire lors d’un voyage au pays du soleil levant; apprendre l’art origami, chanter dans un Karaoké japonais, se déguiser en geisha, faire du surf (eh oui!) ou bien visiter une ferme de wasabi.

On y découvre un pays merveilleux, des habitants sympathiques et des activités originales et colorées comme seuls les Japonais peuvent en faire! Virginie Coossa anime avec un ton juste et nous aide à saisir un peuple qui est délaissé par l’Occident. Tokyo, Osaka, Kobe, Nagano et Hiroshima y sont montrés, ainsi que plusieurs régions moins connues. On y découvre la culture, la religion et ses temples, ainsi que la jeunesse explosive du pays. Et le montage est fait en fonction du traducteur, il n’y a pas de voix doublée superposée à la voix des habitants, donc pas la désagréable sensation d’écouter un documentaire ennuyant doublé par des Français de France avec un accent qui n’en ont rien à faire!
Le directeur photo, Julien Fontaine, fait un travail fantastique pour nous offrir des images saisissantes garce à un Pro35, ce qui permet d’avoir une esthétique cinématographique qu’une caméra vidéo portative n’offre habituellement pas. Donc, laisser vous emporter par ces images exotiques et paradisiaques, vous en oublierai l’hiver canadien,
Pour la semaine des fêtes, Virginie nous présente son Top 10 du Japon, Lundi 21 décembre à 20 heures, en rediffusion Samedi 26 décembre 14 heures.
(315)
Theonethat
http://www.evasion.tv/emissions/a_faire_au_japon__la_liste_de_virginie/episodes
samedi 12 décembre 2009
Touffe De Cheveux Venus D’une Place Du Québec

L’humoriste André Sauvé présente son One man show dans une salle près de chez vous.
Dans un Québec débordant d’humour, plusieurs artistes se démarquent. André Sauvé est le nom qui est sur toutes les lèvres ses derniers temps. Révélation de l’année en 2006, il parle de tout reliant des sujets qui n’ont pas de liens. Il apparaît sur scène dans un décors qui est imaginaire et plus grand que lui pour parler de tout et de rien; ‘’puisqu’on jase entre nous’’. En voulant éclaircir ses propos, il enfonce les spectateurs dans une confusion toujours de plus en plus grande. Sur scène, il ne fait pas seulement que nous parler et nous raconter tous les petits moments qui lui passe par l’esprit, mais il se donne aussi à des prestations physiques époustouflantes qui se relient au monologue. Il faut être concentré et savoir faire deux choses à la fois pour ne pas perdre un mot du texte et comprendre le lien du numéro entier. Avec ses monologues sur les pensées, ses amis, le temps et les collections de tous les objets possible, il nous raconte des faits réels que nous ne pouvons en aucun cas réfuter. Il se permet même la reprise de quelque vers du poème le plus connu de Nelligan, et nous sommes forcés d’admettre que la manière dont est lu le texte remet en question la vision que l’on peut en avoir. Malgré textes expliquant des faits réels de tous les jours, André Sauvé demande beaucoup d’attention. Il suffit de rire trop durant quelques secondes pour perdre l’explication de la confusion et devenir plus confus qu’il ne le faut. Mais n’est-ce pas le but de son spectacle de parler de confusion? Un spectacle à voir en acceptant de se laisser perdre dans un grand tourbillon québécois.vendredi 11 décembre 2009
Un Produit Relaxant À Un Prix Ridiculement Bas!

Critique de l’album solo You are here/ Vous êtes ici de Sébastien Lefebvre.
Depuis quelques temps, il n’est pas rare de voir des artistes produire des albums solos alors qu’ils font parti d’un groupe qui existe toujours. C’est ce que Sébastien Lefebvre vient de nous livrer. Le premier album solo du guitariste du célèbre groupe québécois Simple Plan nous permet de rencontrer le chanteur qui se cache dans les ‘’back vocal’’ du groupe. Un album qui nous permet de le connaître plus.
La première chose qui accroche notre œil n’est rien d’autre que le titre qui est bilingue; Simple Plan étant un groupe international produit des chansons en anglais. Pour sa part, Sébastien Lefebvre a écrit des chansons dans les deux langues et le titre est de même. Il a écrit et produit cet album solo avec très peu d’aide lui a été donné. Après une courte introduction musicale, nous pouvons enfin découvrir le doux son de sa voix si relaxante. Même s’il semble parfois manqué de force pour atteindre certaines notes, nous ne sommes pas agressé par sa petite voix ‘’gêné’’ qui provient du sens qu’a peut-être voulu donner l’artiste à son œuvre. En écoutant les chansons, nous avons l’impression d’être face à face avec le chanteur en spectacle solo; solo de lui et d’une guitare acoustique. La douceur des chansons nous arrache à tout coup un sourire et des petits tapements de pied. La raison qui a poussé Sébastien Lefebvre à faire son album solo était qu’il avait écrit plusieurs chansons qui malheureusement n’étaient pas du même style que celui du groupe, soit un style pop rock. Son style funk ressemble plutôt aux chansons de Jack Johnson; entrainante et pleine d’émotion. C’est se faire chanter la pomme dans un murmure à notre oreille.
Durant une vingtaine de minutes, l’auteur des textes nous chante de toutes les façons possibles l’amour qu’il porte à tout. Le chanteur de 28 ans nous propose une nouvelle manière de relaxer de nos journées montréalaise chargées. Un moyen qui nous évite d’aller au spa pour des centaines de dollars et de connaître un jeune rocker au coeur tendre bien de chez nous!
Amadael!
353 mots
http://www.myspace.com/sebastienlefebvreofficial
jeudi 10 décembre 2009
« Bats-moi aux échecs et je te laisse partir » (Version 2)
Bonjour à vous chers blogueurs,
Étant une amoureuse indéfectible du cinéma et surtout des bons «Blockbuster», je me devais d’aller voir 5150 rue des Ormes d’Éric Tessier (Sur le seuil). Je m’attendais à un résultat époustouflant puisque Patrick Sénécal (Aliss, Sur le seuil), le «Stephen King québécois» et auteur du roman du même nom, reprenait son rôle de scénariste dans cette collaboration qui ne pouvait qu’être magique.
Alors que Tessier et Sénécal affirment, d’un commun accord, que la tâche la plus ardue fût de recréer toute la complexité du clan Beaulieu, je trouve pourtant que cet aspect est plus que réussi. Les personnages, étaient très bien construis et laissaient entrevoir des blessures beaucoup plus profondes tant au niveau physique qu’intellectuel. J’ai vraiment aimé la complicité malsaine et la folie de Jacques et de Yannick qui ne semblaient pas éprouver de dégoût face à la mort. «L’armée des justes» de Jacques Beaulieu, utilisée dans le duel final, était, à la fois, écœurante et merveilleuse visuellement. En général, j’ai trouvé que ce film était tout simplement fantastique.
Pourtant, il y a aussi un point faible. Yannick, au début du récit, n’est pas prédestiné à son malheureux destin. Disons, qu'il est la cause de ses ennuis. Jacques Beaulieu ne lui veut pas de mal, il ne s’attaque qu’aux pédophiles, drogués et vauriens du quartier, lorsque Yannick entre dans sa maison pour se laver le bras et pour découvrir les funestes secrets des Beaulieu. Quel crétin! Qui aurait la bonne idée d’entrer dans la maison d’un inconnu lorsque celui-ci vous fait sentir qu'il ne veut pas de vous? Qui? Yannick, bien sûr! Voilà qui manque de crédibilité et qui prouve que les jeunes québécois peuvent être aussi idiots que les blondes plantureuses des films d’horreur américains.
Gentille lunatique
5150 rue des Ormes (Version 2)
Je vous ai parlé, il y a quelques semaines, de mon enchantement face au film d’Éric Tessier, 5150 rue des Ormes. J’ai, cependant, une petite confession à vous faire. Je n’avais jamais lu de roman de Patrick Sénécal et je n’avais pas vraiment adoré mon expérience de Sur le seuil (je vous ai déjà dis que j'étais une vraie peureuse?).
Pourtant, à la suite de mes deux visionnements de 5150 rue des Ormes, j’ai décidé de m’acheter deux romans de Patrick Sénécal soit 5150 rue des Ormes et Aliss. Intriguée, j’ai décidé de lire 5150 rue des Ormes en premier pour le comparer avec l’adaptation cinématographique et je n’ai pas été déçue.
Si j’avais quelques réserves concernant certains agissements de Yannick qui me semblaient absurdes et douteux, le livre de Sénécal a bien répondu à mes questionnements. Il n’y avait plus d’invraisemblances et les événements étaient bien expliqués. Je peux donc maintenant affirmer que Yannick n’est pas aussi cave que je le croyais et que sa personnalité est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait aux premiers abords.
Dans ce roman, j’ai beaucoup apprécié le personnage de Michelle. Même si sa description physique n’a pas été respectée par Tessier, sa personnalité et sa colère, quant à elles, ont bien été représentées. Elle a également une certaine sexualité et une sensualité qui apportent un aspect différent à son personnage. De plus, les jeux sexuels de Yannick et de Michelle, qui n’ont pas été utilisés dans le film, amènent une certaine dualité au personnage de Yannick. La quête, contrairement au film, n’est plus seulement de battre Jacques Beaulieu aux échecs, mais également de dominer le comportement de Michelle en abusant d’elle. Cela apporte donc une certaine perversité à cette œuvre qui démontre une très grande religiosité et apporte un aspect plus contemporain à cette famille prisonnière des temps anciens. Sénécal fait également tomber plusieurs tabous en laissant Yannick, 23 ans, avoir de l’attirance sexuelle pour Michelle qui n’a que 16 ans. De plus, il aborde le viol avec un tel détachement que cela le rend plus supportable et d’une normalité étonnante presque effrayante. Cette drôle de relation entre Michelle et Yannick est très bien abordée, rend ce roman beaucoup plus attrayant et brise la monotonie créée par les journées d’isolement de Yannick.
Je pourrais continuer mon énumération de tous les points positifs de ce roman, mais j’ai bien l’intention de ne pas « spoiler » les points importants de l’histoire. À vous d’aller chercher la suite....
mardi 8 décembre 2009
Une ouverture d'esprit jusqu'à son assiette
Lorsqu’on parle du Québec à un Français, il s’imagine une contré lointaine et hivernale, un langage différemment amusant du sien et si vous êtes chanceux, vous tombez sur un débile qui nous imagine soit dans un igloo, soit un inculte qui s’imagine que la ceinture fléchée et le casque de poils sont toujours à la mode. Cependant, beaucoup nous reconnaissent plutôt à notre ‘’bouffe’’ traditionnelle. Non, pas à la fierté de Thérèse ‘’Steak-Blé d’Inde-Patates’’ plutôt notre fameuse Poutine, originaire de Drummondville ! Depuis sa création, chaque région, ville ou village défend SA poutine, mais qui détient vraiment la palme d’or?
Selon moi, c’est bien évident : La Banquise, située sur la rue Rachel Est. Ancienne crémerie, son propriétaire intégra la patate, le fromage et la sauce brune à son menu en 1980, faisant ainsi la joie des fêtards. 1999, un nouveau propriétaire intègre de nouvelles variantes de notre Poutine nationale et aujourd’hui, la Banquise offre une terrasse et de la bière de microbrasseries, ainsi que d’exceptionnels déjeuners. Il est certain avec un choix de 23 poutines délicieuses, l’une d’elles saura vous séduire et vous vous accorderez avec moi pour dire que la poutine de la Banquise est dure à battre.

De la poutine italienne, à la galvaude (poulet et pois vert) tout en savourant la poutine Elvis (Steak haché, piments et champignons sautés) ou la Kamikaze (Merguez, piments forts et Tabasco) il y en a pour tous les goûts et toutes les nationalités. C’est un endroit convivial où les oiseaux de nuit et les cinéphiles ne se fond pas rares. Vraiment, la Banquise est un endroit à découvrir pour ceux qui n’y ont jamais mis les pieds et pour ceux qui la connaissent déjà, il y a sans aucun doute une poutine que vous n’avez pas encore essayée. Quittez un peu votre confort et tentez de nouvelles saveurs.
(315 mots)
Theonethat
http://www.restolabanquise.com/
lundi 7 décembre 2009
Brasse-camarade

samedi 28 novembre 2009
Monstre Invisible

Ce dernier mois, j’ai lu un livre qui m’avait été conseillé par plusieurs de mes amis, « Invisible Monster, » écrit par Chuck Palahniuk. C’est aussi l’auteur du livre à succès « Fight Club » qui à été porté au cinéma il y a de ça une dizaine d’années déjà. Bref revenons à celui que j’ai lu. Cela faisait longtemps qu’il trainait dans mon armoire attendant que je le lise, sans jamais se faire choisir, jusqu'à ce que j’aille à lire un livre au choix pour mon cours d’anglais, alors je me suis dit que c’était l’occasion parfaite. Oui, je l’avais acheté en anglais, j’essaie toujours de lire les livres dans leur version originale.
Ce choix fût fatal. J’avais un oral d’anglais à faire sur ce livre et je n’y avait rien compris.
Wikipedia fût mon meilleur ami afin de préparer mon oral. L’histoire en tant que tel lorsqu’elle est comprise est fantastique, mais de la comprendre, c’est tout un exploit sachant que l’auteur passe d’un événement à un autre sans avertir pour raconter la vie du protagoniste.
Bon, pour vous raconter un peu l’histoire, c’est Shannon, elle est agée d'une vingtaine d'années, elle est belle, elle est mannequin et a un super beau copain détective et âgé d’une dizaine d’années de plus qu’elle. Tout va pour le mieux dans sa vie jusqu'à ce qu’elle reçoive une balle dans le visage qui la défigurera et détruira sa vie. Lors de son séjour à l’hôpital elle nous raconte sa vie et c’est là que ça se corse parce que rien n’est chronologique. Il y a beaucoup de personnages qui arrivent de nulle part, son frère est mort quelque années plus tôt du Sida, mais il n’est pas vraiment mort et ainsi de suite. Elle rencontrera Brandy Alexander, une jeune femme adepte de la chirurgie plastique et qui, apparemment, un homme à la naissance. Son histoire n'est vraiment pas simple.
Après avoir lu toute l’intrigue dans son ordre chronologique grâce à Wikipedia, c’est sûr que je relierai ce livre pour mieux l’apprécier.
Je vous mets donc toutes au défi de le lire, en anglais s’il vous plait, et de m’en faire un résumer après, sans l’aide de mon ami Wikipedia, bien évidemment. C’est tout de même un excellent livre avec une intrigue et une conclusion époustouflante.
Bonne chance et bonne lecture.
mardi 24 novembre 2009
Concours « le Rendez-vous de la jeune critique »
d’écrire sur le cinéma d’ici? Faites parvenir votre critique d’un film québécois récent
et courez la chance de participer toutes dépenses payées au Rendez-vous de la jeune
critique qui se tiendra à Montréal du 19 au 22 février prochain à Montréal dans le
cadre des Rendez-vous du cinéma québécois!
Qu’est-ce que le Rendez-vous de la jeune critique? Trois jours d’immersion dans le
merveilleux monde du cinéma québécois pour dix étudiants de niveau collégial. Ceuxci
auront la chance d’assister à des projections de films, de discuter des films avec des
critiques de cinéma, de rencontrer des cinéastes, des artistes et des professionnels du
cinéma d’ici, et de participer aux différentes activités des Rendez-vous du cinéma
québécois. À la fin de leur séjour, ils devront rédiger une critique d’un film vu aux
Rendez-vous, et le gagnant de la meilleure critique remportera le Prix OFQJ/RVCQ
de la jeune critique qui lui permettra d’assister au festival Paris Cinéma en juillet
2010.
Pour participer, vous devez être inscrit comme étudiant dans un Cégep du Québec et
nous faire parvenir une critique de 500 à 600 mots sur un film québécois récent de
votre choix. Un jury des Rendez-vous du cinéma québécois déterminera les dix
gagnants qui se mériteront une invitation à participer au Rendez-vous de la jeune
critique en février prochain.
Vous devez faire parvenir vos critiques par courriel à l’adresse critique@rvcq.com au
plus tard le 8 janvier 2010.
Participez en grand nombre, votre cinéma vous attend!
Prix littéraire des collégiens!
À propos du Prix littéraire des collégiens
Le Prix littéraire des collégiens est décerné par un jury formé d'étudiantes et d'étudiants provenant de différents collèges et cégeps du Québec. Les étudiants sont rassemblés autour d'une sélection d'œuvres de fiction québécoises qu'ils lisent avec attention. Ils discutent des qualités et des mérites des œuvres avant d'arrêter leur choix sur l'une d'elles.
Une aventure enrichissante
Espace d'apprentissage stimulant et indicateur des goûts littéraires de la jeunesse étudiante, le Prix littéraire des collégiens propose une démarche profitable où vous pouvez gagner …
sur le plan personnel:
- la découverte de nouveaux auteurs
- le développement de votre culture générale
- la rencontre de passionnés, comme vous, de lecture
sur le plan académique:
- l'amélioration de votre technique de lecture et l'acquisition d'une méthode efficace d'analyse de texte
- l'actualisation de vos connaissances littéraires et sociohistoriques
- l'accroissement de vos capacités de synthèse et d'expression
et même:
- de nombreux prix de participation dont un séjour culturel en France
- l’occasion de faire partie du jury provincial et de participer à la délibération ultime à Québec
Si cela vous intéresse, venez vous inscrire au E-107 d’ici le 4 décembre prochain.
Pour plus de détails, nous vous invitons à aller naviguer sur le site du Prix littéraire des collégiens: www.prixlitterairedescollegiens.ca
dimanche 22 novembre 2009
Malajube remporte un Félix

vendredi 20 novembre 2009
Le temps des Fêtes!

L’hiver approche à grands pas et notre cœur d’enfant reprend le dessus. Les marchands de sapin s’installent dans les stationnements d’épicerie et les décorations volent la vedette dans les magasins. Le temps de fêtes est féerique. C’est un temps de générosité, de partage et justement, aujourd’hui j’aimerais vous partager mon top cinq des meilleurs films de noël.
Vous êtes prêt? C’est parti!!!
5- Quatre Noël!
Cette comédie romantique est délicieuse. L’histoire est prévisible ainsi que les actions, mais c’est quand même un bon film qu’on peut écouter en amoureux, avec un bon chocolat chaud, en pyjama lorsque les premières neiges se font voir.
4- Le grincheux!
Ici, je parle du film en bonhomme, pas celui avec Jim Carrey même si cette version fut excellente. Par contre, celle de 1966 représente mieux l’image du grincheux et de sa personnalité vibrante. Ce dessin animé est un classique du temps des fêtes!
3- Le sapin à des boules!
Ici, plusieurs ne seront pas en accord avec moi, mais ce film est si drôle et si caricatural de la famille moyenne durant les vacances de Noël. Qui ne peut pas s’empêcher de rire lorsque la jeune fille a les yeux complètement gelés. Bref, chaque année j’emballe mes cadeaux en écoutant cette comédie.¸
2- Le drôle de Noël de Scrooge!
Encore un autre classique, mais je dois vous avouer que la nouvelle version mettant en vedette Jim Carrey est la meilleure à ce jour. C’est une animation en 3-D vraiment bien réussie. Je fus agréablement surprise de voir tous les détails apportés à ce conte de Charles Dickens. Je donne une note de 10/10 pour ce film. Heureusement pour vous, il est encore à l’affiche.
Et finalement, mon meilleur film de Noël...
1- Elf!!!!
J’adore ce film hiver comme été. Il est si drôle et Will Ferrel nous livre toute une prestation avec son personnage de Buddy ayant comme partenaire Zooey Deschanel. Avant, je ne voulais pas voir ce film, mais à ma grande surprise, je suis complètement tombée en amour avec cette histoire. Les personnages sont réussis, les décors sont beaux et l’histoire est féérique. C’est un must du temps des fêtes!
Bref, plusieurs d’entre vous ne vont pas être en accord avec mes choix. Je tiens à préciser que mes choix sont fondés simplement sur mes sentiments à l’égard de ces films. Ce ne sont pas des chefs-d’œuvre cinématographiques, mais ils sont vraiment bon et plaisant à écouter. Je crois qu’en cette période du temps des fêtes, on peut ce lâcher lousse en écoutant ce genre films et en se laissant guider par la magie des fêtes!
Reposez-vous et surtout, AMUSEZ-VOUS!!!
Affectieussement, lEElOO! (449 mots)
Le retour de la fièvre Twilight
Je ne suis pas une grande adepte du roman New Moon. Je trouve le roman plutôt long puisqu'Edward (Robert Pattinson) n'y est pas vraiment présent. Pourtant, le réalisateur a su rendre l'histoire très intrigante et l'absence du beau Edward est beaucoup atténuée par des apparitions fantômatiques bien placées. Pour ce qui est de Bella (Kristen Stewart), sa tristesse est très crédible et brise le coeur de toutes femmes sensibles.
Le roman a bien été adapté au cinéma et les points clés du roman ont été respectés.Ce nouveau opus est beaucoup plus attrayant visuellement et les effets spéciaux, qui étaient peu nombreux dans le premier, rendent le récit plus magique. Ici, le spectateur peut aisément sentir les frontières entre le fantastique et le réel imposées par la dualité loup-garou/vampire. De plus, cette dualité est très crédible et maintient le spectateur en haleine.
Les performances des acteurs étaient au niveau de mes espérances, mais je trouve, personnellement, que Jacob (Taylor Lautner) a volé la vedette (et non, mesdames, je ne parle pas seulement de son corps).
Parfait! À voir absolument.
lundi 16 novembre 2009
On se fait niaiser ou quoi?
Attendre, faire attendre les autres… longtemps.
Malheureusement, les institutions scolaires du Québec semblent trouver cela vraiment agréable. Voyons, c'est tellement enrichissant de faire attendre 500 « petits criss » d’aspirants étudiants de droit, de les faire chier en ne répondant pas à leurs questions et surtout de payer des dizaines de fonctionnaires pour qu'ils ouvrent et referment des demandes d'inscription, sans même les regarder (Je sais, j’exagère, mais…)
Combien d’étudiants sont dans cette attente continuelle? Combien d’entre nous n’ont jamais échoué? N’ont jamais attendu? Combien?
Ce que je n’aime pas dans le système d’admission des universités, c’est qu’il y a deux poids, deux mesures. Certains étudiants ont déjà reçu des réponses positives pour des programmes très contingentés (En passant, je vous félicite!) pendant que d’autres ne peuvent même pas savoir si leur demande a été traité. Les registrariats appellent cela des listes d’attentes ou une liste de « bouche-trous » potentiels où la personne n’est plus un être humain, mais un petit numéro. Wow, voilà que nos écoles utilisent le même système que les hôpitaux, mais malheureusement, côté vitesse, on repassera.
Voilà, je vous souhaite bon courage. Nous sommes tous dans le même bateau que notre cote de rendement soit à 20, 25,28 ou 32 (même si 32 ça aide pas mal).
Bonne chance et encore félicitation à ceux et celles qui ont été choisis.
dimanche 15 novembre 2009
Vacances 2010, on y pense déjà!

Je sais que nous sommes encore en automne et que je suis un peu en avance pour parler de vacances, mais il n’est jamais trop tôt pour planifier ce genre d’activité. Je vous propose donc un endroit merveilleux que j’ai eu la chance de découvrir au courant de mon été 2009: la Caroline du Sud (États-Unis).
À première vue, rien ne semble extraordinaire là-bas. Toutefois, il ne s’agit pas d’un état comme un autre. Au contraire, j’y ai passé les plus belles vacances de ma vie et, à mon avis, vous aurez du bon temps vous aussi.
Pour être certain de passer un magnifique séjour, ne faites pas de réservation dans un hôtel quelconque et louez-vous plutôt un condo ou une maison sur le bord de la mer. Pourquoi? Parce qu’il s’agit d’une expérience que l’on doit vivre au moins une fois dans notre vie. L’idéal est de partir en gang. En plus de rendre vos vacances beaucoup plus trippantes, partir à plusieurs diminuera le coût total de votre voyage. Ensuite, sur la plage, on vous propose différentes activités à des coûts très abordables, toutes aussi amusantes les unes que les autres comme le «parasailing» et le bateau banane. Si vous préférez ne rien débourser, allez-y avec le volley-ball de plage; une activité traditionnelle mais énormément divertissante. De plus, petite suggestion culinaire de ma part, si vous choisissez la Caroline du Sud comme ultime destination, pour vos vacances de 2010, faites un arrêt au Calabash. Ce restaurant de fruits de mer vous offre un succulent buffet qui vaut le détour! Finalement, chaque soir vous aurez droit à de magnifiques feux d’artifices au bord de la mer. Il s’agit d’un spectacle époustouflant au décor à couper le souffle.
Alors, chers voyageurs, lorsque viendra le temps de choisir la destination de vos prochaines vacances, pensez à la Caroline du Sud. Vous y passerez un séjour inoubliable, c’est garanti!
Chocolatine
(La voyageuse #1 !)
vendredi 13 novembre 2009
Perdre sa vie à vivre la vie des autres
Je viens de terminer une des plus longues games des Sims de toute ma vie. Je cherchais à avoir la meilleure carrière pour avoir plus de Similions et pour améliorer les relations entre mes petits protégés quand, subitement, je me suis aperçue que j’étais vraiment une no life (comme bien des gens, non?).
Quand je joue à ce jeu, je suis une vraie junkie qui ne peut plus s’arrêter. Je triche et je m’ennuie, mais je ne peux pas quitter l’écran des yeux. Prisonnière, je suis prisonnière d’un jeu de PC et j’en deviens complètement gaga. À chaque utilisation, on me fait un lavage de cerveau et JE LE SAIS. Mais, pourtant, cela ne m’empêche pas de recommencer l’éternel recommencement des Sims. Pour celles qui ne connaissent pas ce jeu, vous devez savoir que ces petits personnages ressemblent aux humains. Ils ont des maisons, des meubles, des vêtements pour toutes les occasions, des relations amoureuses et des besoins de base humains. Et oui, je peux facilement passer une demi-heure à les regarder aller aux toilettes ou à faire et manger des repas de toute sorte. Et moi, pendant ce temps, je ne bouge pas, je ne mange pas, je ne vais pas à la salle de bain. Voyons, je suis beaucoup trop hypnotisée pour bouger mes fesses du divan. Je ne voudrais pas courir la chance de manquer l’accouchement de ma petite madame ou le rhume de mon monsieur. Ça serait bien trop grave.
Vous voyez, je suis complètement accro à un maudit jeu et je ne vie plus. Je ne fais que vivre la vie de mes personnages, mais encore là, je n’ai pas de surprises puisque c’est moi qui la choisis. Je suis le maitre de cette vie et je préfère la vivre que vivre la mienne. Je me trouve pathétique en maudit, mais bon, c’est la vérité. J’ai beau haïr ce jeu, je dois malheureusement dire que je l’aime tout autant. C’est désennuyant et ça aide vraiment à oublier nos petits problèmes d’humains. Quand je regarde mes petits Sims, que j’ai moi-même créés, je me dis que la vie pourrait être beaucoup plus simple si elle se résumait à manger, dormir, faire ses devoirs, apprendre de nouveaux skills et surtout aller aux toilettes. Cinq petites étapes qui mènent au bonheur.
Bon, je vous laisse, je m’y remets. J’ai encore quelques études à faire pour atteindre le stade du chirurgien de renommé et c’est tellement mieux que ce que j’ai à faire en ce vendredi ennuyeux.
mercredi 11 novembre 2009
apportez votre vin par Guylaine Gingembre

Le service est...bof...mais on est habitué...à notre âge. C'est bien connu que les jeunes n'ont pas de goût, qu'ils ne connaissent pas se qui est VRAIMENT bon. Et puis se sont des petits emmerdeurs qui parlent forts et pour ces raisons ils méritent d'avoir leurs menus après le couple qui est arrivé, sans réservation, après eux. Mais bon, on s'habitue et on se retient de ne pas faire une scène digne des meilleurs films français!
Mais Guylaine, tu nous avait promis une critique culinaire...alors elle vient la bouffe?
Là voilà. En entrée, les meilleurs papadams que j'ai jamais mangé! Frais faits, ils sont encore chauds et goûtent quelquechose, contrairement à ce qu'on peut se faire servir ailleurs. Les bajis aux oignons étaient également délicieux. Bien dorés, croustillants à l'extérieur et moelleux au centre...divins!
Mon maigre salaire d'étudiante provenant de la vente de crevettes et autres délicieux produits de la mer, je suis toujours très critique lorsque je déguste ces trésors roses au restaurant. Souvent trop cuites,parfois pâteuses, toujours sans goût, hors de moa cuisine, je ne trouve jamais de crevettes à mon goût. Sauf au Ambala. Les crevettes phatias...WOW! Fraîches, craquantes, dans une sauce tomate très piquante, mais tout de même très savoureuse, elles étaient simplement d-é-l-i-c-i-e-u-s-e-s.
Le curi de légume...vous savez cette espèce de pâte verdâtre qui goûte le curi de mauvaise qualité et qui est toujours snober - avec raison - quand on fait livrer de l'indien? Oubliez-ça au Ambala. Les légumes sont tendres, mais encore croquants, parfumés avec goût et équilibre.
On ne peut pas prétendre avoir essayer un Indien sans avoir goûter à son poulet au beurre. Celui du Ambala est très sucré, un peu comme s'il avait été trop piquant et qu'on avait mis beaucoup de cassonade pour l'adoucir. Le poulet était tout de même très tendre et la sauce d'une onctuosité incomparable.
Des plats en sauce dont le prix varie entre 8,50$ et 13$? Pour si peu cher, on s'offre un coup parti un agneau bhoona qui s'avère tout aussi impressionnant. Le juste dosage des épices et de la coriandre fraîche, les gros morceaux d'agneau tendre et de tomates fraîches...délectable...
On adore les apportez votre vin, surtout lors d'un souper de filles!Je vous propose, pour un peu moins de 19$ à la SAQ, une bouteille de Max reserva 2007 (valle de Aconcagua), un merlot chilien dont les notes vanillées saura atténuer le trop plein de piquant entre une bouchée de crevettes phatias et d'agneau bhoona.
On s'en est finalement sorties pour 80$ pour deux personnes, incluant la bouffe(incroyable), le vin(excellent) et le service9pas pire). Le plaisr, lui était gratuit9merci les filles!!)
Le Ambala est situé au 3887 rue St-Denis, entre Roy et Duluth
pour réservation: 514-499-0446
offre également le service de livraison(qui est encore à essayer!) jusqu'à 22h30 dans Rosemont Ouest et Hochelaga.
Guylaine Gingembre
575 mots.
mardi 10 novembre 2009
Récit d'un rescapé

Guillaume Vigneault est né à montréal et a obtenu un baccalauréat en études littéraires de l'université du Québec à Montréal. Son œuvre est marquée par ses écrivains favoris: Albert Camus, Ernest Hemingway et Fedor Dosteïevski. Son premier roman, Carnets de naufrage, raconte l'histoire d'Alexandre, un jeune homme de 27 ans qui a perdu l'amour de sa vie et abandonné ses études en littérature. Il entreprendra donc un voyage afin de se retrouver et de guérir son cœur blessé.
Le récit a un rythme rapide, les chapitres sont courts, ce qui évite de sombrer dans le pathos, Le jeune écrivain aborde le thème de l'amour en le développant de manière originale grâce à son humour coloré. D'abord les deux grands voyages que fait Alexandre sont un reflet de sa quête intérieure. De plus, contrairement aux romans d'amour habituels, ce ne sont pas les femmes qui servent de guide au héros, mais les hommes qu'il rencontre au cours de son aventure. La thématique de l'amitié est donc très présente tout au long du roman, cependant, on ressent une certaine solitude qui hante le jeune homme. Ceci est montré par ses réflexions personnelles et par le vide qu'il ne parvient pas à combler avec les jeunes femmes qu'il rencontre.
On ne peut douter du talent d'écrivain de Guillaume Vigneault qui semble avoir hérité du don de son père, Gilles. Le choix du vocabulaire met les sens du lecteur en premier plan et il en dégage une sensualité certaine. Le protagoniste touche les lecteurs puisqu'il a une personnalité contemporaine, c'est-à-dire qu'il n'a pas de pudeur face à ses émotions et est très centré sur lui-même. Ce roman a donc un petit quelque chose qui fait en sorte qu'il plaît autant aux hommes qu'aux femmes.
(300 mots)
Perlinpinpin
Sources:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Vigneault
http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1§ion=10&article=6921
http://www.ratsdebiblio.net/vigneaultguillaume.html
De père en flic

Si vous n’avez pas eu la chance d’aller voir De père en flic au cinéma, courrez immédiatement dans un club vidéo car c’est aujourd’hui, le 10 novembre 2009, que cette excellente comédie fait sa sortie en DVD.
Mettant en vedette Michel Côté et Louis-José Houde, De père en flic raconte l’histoire de deux policiers ayant comme mission de sauver leur collègue, kidnappé par une bande de motards criminels. Incapables de se supporter mutuellement, Jacques et son fils Marc ont beaucoup de difficulté à travailler en équipe mais doivent trouver un moyen de coopérer, pour le bien de leur mission. C’est lors d’une thérapie père-fils, au beau milieu de la forêt, que les deux policiers changent d’identité afin de se rapprocher du Maître Charles Bérubé, l’avocat des motards, et ainsi le faire craquer. Tout en étant une comédie policière classique, De père en flic est aussi une comédie sur les relations dysfonctionnelles entre père et fils, de plus en plus présentes dans la société d’aujourd’hui.
Acclamé par le public et hilarant à souhait, le film d’Émile Gaudreault a amassé plus de dix millions de dollars au Box Office. Alors, chers fans de Louis-José ainsi que tous ceux qui n’ont toujours pas visionné cette savoureuse comédie, qu’attendez-vous? Suivez mes conseils et planifiez-vous une petite soirée pour écouter De père en flic. Divertissant et rafraîchissant, ce film vaut la peine d’être vu et revu!
Votre dévouée
SOURCES :
http://www.depereenflic.com/
http://moncinema.cyberpresse.ca/en-salle/repertoire-des-films/fiche-cinema/1910-de-pere-en-flic.html
http://www.lecinema.ca/film/3483/
http://www.cinemamontreal.com/aw/crva.aw/que/Montreal/f/29949/De_pere_en_flic.html
lundi 9 novembre 2009
20 ans de liberté

Le mur de Berlin a séparé l'Europe en deux parties pendant plusieurs années. C'était le première fois dans l'histoire qu'un mur créé par les humains faisait office de frontière. Ce mur a décimé des familles et causé la mort de beaucoup de gens qui ont tentés de rejoindre leurs proches. Même s'il s'agit du passé, je crois qu'il est important de ne pas l'oublier afin que cette horreur ne se reproduise plus.
Plusieurs artistes ont créé des œuvres sur « le rideau de fer », la plus connu est le film The Wall, réalisé par Alan Parker, dans lequel animation, musique et vrais personnages sont mélangés. Le long-métrage est inspiré de la chute du mur de Berlin, mais il est aussi très personnel puisque c'est une métaphore pour parler de la schizophrénie. Syd Barrett, un des membres fondateur du groupe Pink Floyd, souffrait de cette maladie. Le synopsis est celui d'une célébrité d'un groupe rock qui se créé son propre mur pour se protéger, mais celui-ci fini par avoir l'effet contraire et le pousse à revoir les événements importante de sa vie. Les thèmes explorés sont très sombres, on y parle d'isolement, de solitude, de folie et, parallèlement, du nazisme, de la guerre et de la mort.
Le long-métrage The Wall est très complexe puisqu'il y a beaucoup de métaphores et le traitement sonore avec l'image créé beaucoup d'émotions chez le spectateur. La profondeur et l'originalité du film vous captiveront.
Perlinpinpin
Pour en savoir plus sur le mur de Berlin:
http://bing.search.sympatico.ca/?q=mur%20de%20Berlin&mkt=fr-ca&setLang=fr-CA
et sur l'œuvre du groupe Pink Floyd:
http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Wall

Littoral: entre le sable et la mer
Entre raison d'être et identité
vendredi 6 novembre 2009
Les pieds dans le vide

Les BackStreet Boys sont de retour
