L'album Labyrinthes de Malajube, lancé le 10 février dernier, s'est mérité le Félix du meilleur album alternatif de l'année lors du dernier gala de l'Adisq. En effet, le son de ce second opus est plus rock, plus sombre, tout en gardant le côté électro-pop avec ses mélodies accrocheuses. Le groupe débute l'album avec Ursuline, une chanson rock aux influences Pink Floydiennes, qui donne le ton à Labyrinthes.
Ils enchaînent ensuite avec les plus connues Porté Disparu et Luna, qui transmettent bien le mélancolisme de l'album, avec des paroles plus sombres qui laissent beaucoup de place à la progression de la musique. Les thèmes de la folie , du désespoir et de la maladie contrastent avec les harmonies crées par le chanteur, de sorte à ce que l'air nous colle aux oreilles quelques heures après l'écoute... Je vous mets au défi d'écouter Luna sans que vous sifflotez ses pa da, pa da, pa da, pa da.
Un album fort aux influences diverses, on y puise notamment dans le métal, l'électro et le rock, qui démontre un talent certain et qui explique le titre de son oeuvre. Le groupe démontre une belle évolution depuis leur premier album, Trompe -L'oeil, qui rappelons le, à été bien accueilli aux États-Unis. Cette fois-ci, ils offrent un rock plus progressif qu'il sait rendre accessible à un public plus vaste dans un labyrinthe d'influences.
Ariana
238 mots
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