lundi 28 septembre 2009

UN CONCOURS!

Concours de nouvelles au Département de littérature et de français!

Voilà l'occasion de gagner plus de sous que vous n'en récolterez jamais, si vous publiez dans une revue littéraire, par exemple!

Le concours de cette année est porté par un thème particulier, car il s'agit d'une citation de notre poète et collègue Réjean Thomas : "le bonheur, c'est plus difficile qu'un bungalow".

Votre texte doit être long de 1250 mots MAXIMUM, et vous devez le remettre d'ici le 19 octobre au bureau de la coordination du Département, aux très gentilles Shanti ou Rachel qui vous y accueilleront.

Vous devez le remettre en plusieurs copies, signé d'un pseudonyme dont vous livrerez la clé, ainsi que vos coordonnées, dans une enveloppe scellée que le jury ouvrira seulement si votre texte est sélectionné.

Je vous encourage VIVEMENT à participer, les prix sont : 500$, 350$ et 150$ ! De plus, le prix vous sera remis au cours d'un Cabaret littéraire organisé au Cégep, et on vous applaudira certainement très fort!

À vos plumes!

samedi 26 septembre 2009

Wow! Metallica



Le groupe métal le plus en vue de la planète était de passage à Montréal pour 2 jours, les 19 et 20 septembre derniers. 40000 amateurs du genre se sont réunis pour célébrer la nouvelle tournée de Metallica, le World Magnetic Tour. Un mot pour décrire cette ambiance survoltée: MALADE!!!




D'abord, d'entrée de jeu, la foule conquise à l'avance a eu droit à tout un spectacle côté son et lumière. En effet, des jeux de lasers aux allures de rave dansaient sur le son de " That was just your life". La foule émerveillée a tout de suite répliqué à coup de briquet et l'effet était monstre. Imaginez 20000 fans en transe collective chantant à l'unisson à la lueur de milliers de flammes. Évidemment, ils ont joués plusieurs pièces de leur plus récent album, mais le public vibre sur le son des classiques tels "Seek and Destroy", "Master of Puppets" et "Enter Sadman". La scène centrale était avantageuse pour ceux qui n'ont pu avoir de bonnes places, et la batterie montée sur une pastille tournante fut un choix judicieux. Pendant 2 jours, la vague à déferlée avec , en première partie, le groupe Death Metal, Lamb of God. Bref, Metallica furent 40000 heureux durant leur passage à Montréal, qui vit depuis longtemps une histoire d'amour avec le groupe qui rejoint un vaste public éclectique.

Ariana

Le journal de Montréal, dimanche 20 septembre 2009, p.1

lundi 21 septembre 2009

L'endorphine de la peur

Bonjour chers blogueurs,

Je vous présente, aujourd'hui, une critique instructive qui, je crois, vous apprendra... un peu!

Je suis allée voir, au cinéma, Serment mortel, un film d'horreur de Stewart Hendley qui met en vedette une jolie bande de comédiennes encore peu connues par le plublic.

Ce film présente, bien sûr, les quatre grands critères qui favorisent la réussite de tous bons films d'horreur visant les adolescents soit: des filles, du sexe, des partys et encore du sexe. Du déjà-vu? Je ne crois pas. Même si le modèle de ce type de film n'a pas changé depuis trente ans, celui-ci m'a, tout de même, impressionnée. J'étais assise dans mon siège et je me demandais qui pouvait bien tuer les adolescentes (tout en souhaitant voir mourir la blonde fatiguante) quand, tout à coup, le meurtrier a été dévoilé. J'ai été surprise, je ne croyais absolument pas que ça pouvait être lui. Wow! un film d'horreur réaliste et qui se tient. Ça fait changement!

Pourtant, ma critique ne se termine pas là. Elle me permet de vous parler d'une information qui a capté toute mon attention.

Le lendemain, après avoir eu peur pendant une bonne partie de la nuit (je suis peureuse, quoi!), j'écoutais Salut Bonjour quand j'ai entendu une nouvelle intéressante. Il parait, selon une toute nouvelle étude, que les films d'horreur et le sentiment de peur qui en découle, permetteraient de créer une bonne dose d'endorphine et de sérotonine*. Étant une amoureuse de l'endorphine naturelle (surtout celle produite pendant l'activité physique), je me suis demandée si j'avais vraiment aimé ce film ou si j'avais seulement aimé l'effet qu'il a produit en moi. Voilà qui remet en question l'amour des films d'horreur! Sommes-nous des adeptes ou des drogués? Selon cette étude, la ligne serait très mince entre les deux. Assistons-nous à un changement social ou à une étude isolée qui n'a pas de sens? À vous de voir!
Gentille lunatique

Endorphine: une hormone analgésique naturelle
Sérotonine: l'hormone du bonheur

Quelques sites intéressants qui parlent un peu du sujet:
http://www.paperblog.fr/382294/la-peur-quel-cauchemar/

vendredi 11 septembre 2009

L’art de voir ce nous ne sommes pas sensé voir




L’actualité en photo

Pour une nouvelle année, le World Press Photo est de passage à Montréal pour nous présenter ses grands gagnants de l’année 2009 ainsi que certaine mentions honorables. Par ces catégories, l’exposition est le reflet de l’actualité mondiale de la dernière année : politique, nature, sports et encore plus sont présenté sur des photographies tout simplement immense. C’est justement dans cette dernière catégorie que le photographe new yorkais Vincent Laforet a gagné le premier prix (premier prix : sports en action).

Prendre une photo, c’est saisir une fraction de seconde du moment présent. Vincent Laforet a photographié des plongeurs effectuant un saut groupé. Ils sont concentrés et on peut sentir la tension du moment. Toutefois, cette photo est a double sens car d’un coté elle est sérieuse, ils sont concentrés, tout leurs muscles sont tendus jusqu’au bout des orteils et ils sont prêt a exploser. Même leurs yeux, nez ou la bouche force avec le reste du corps. On ne peut s’empêché de sourire en les voyant. C’est leur concentration qui leur permet de réussir leurs sauts, mais c’est elle aussi qui rend les photos moins sérieuses grâce à l’expression du visage des athlètes.
Le World Press Photo est une exposition dont les photos parlent pour elles. Même si nous ne sommes pas au courant de se qui s’est passer dans tel pays, les photos nous raconte l’histoire. Elles permettent aussi de voir les évènements sous un autre angle. Le monde de la politique est sérieux, mais voir le président des Etats-Unis faire des tractions avant un discours change la vision que l’on a ou, du moins, amène un autre coté a considéré. Le World Press Photo est une exposition qui va plaire a tous même si les thèmes qui y sont abordés ne sont pas les favoris.

Amadael
(critique d'une revue pour gars)

http://www.worldpressphoto.org/
http://www.vincentlaforet.com/
http://blog.vincentlaforet.com/

Oeuvres misanthropiques de photographes humanistes.


Une image vaut mille mots, dit-on. Une photographie peut changer la façon de penser d'un homme, en le rejoignant. L'histoire nous a montré qu'en rejoignant assez d'homme, la photographie peut faire changer les choses.

Bien que la photographie soit d’abord et avant tout considérée comme un art, c'est aussi un outil de propagande incroyablement puissant. Le World Press Photo vient justement contrer l'effet pervers de cette propagande artistique. Des journalistes venant de partout dans le monde partage la même ambition : Montrer la réalité telle qu'elle est. Montrer à la fois la beauté et l’horreur du monde. Cette exposition sans censure propose une fenêtre vers les endroits sombres de notre planète.

Luiz Vasconcelos est un de ceux-là, un de ces journalistes qui désirent montrer au monde l'absurdité de cette réalité dans laquelle il vit. La photographie qu’il a prise montre clairement l'abus de pouvoir dont les hommes en uniforme font preuve. Même dans une région aussi pauvre que l'Amazonie brésilienne, un homme n'hésite pas à frapper sur son voisin parce qu'on lui dit de le faire. Et pourtant, le but premier de la police est de protéger la population. On pourrait croire que cette photo a été prise au moyen âge, mis appart l'équipement moderne des policiers. Cette photo est à la fois bouleversante et révoltante. Elle est la représentation parfaite de l’échec des sociétés modernes, l’aberrance du concept même de la police et de la « Justice ».


Bien que les intentions de ces journalistes soient vénérables, il est tout de même triste de se dire que l’année prochaine, les images qui seront proposées par le World Press Photo seront pratiquement les mêmes. Encore des photos d’actualité politique, de conflits armés et de drames humains. Mais le WPP a le mérite de faire réfléchir et de faire en sorte que peut-être, un jour, les choses changent.

Article dans un journal anarchiste

Par Earl Jonez


http://www.worldpressphoto.org/

http://www.anarkhia.org/index.php?op=edito

http://www.crrl.com.fr/actualite/Guynemer/dossier/propa.htm

WORLD PRESS PHOTO 2009


«Né pour travailler»

C’est lors d’un beau mercredi matin chaud et ensoleillé que je me suis levée pour aller voir l’exposition internationalement reconnu qu’est le World Press Photo au Musée Juste pour rire. Cette exposition a pour thème des photos journalistiques prisent à travers le monde et qui ont une esthétique un peu plus recherchée et développée que celles du Journal de Montréal et autres périodiques dans la même lignée. Certaines de ces photos sont assez puissantes pour donner raison au dicton « une image vaut mille mots ». Il en est le cas pour le photographe G.M.B Akash avec son projet photo intitulé « Born To Work ».

« Né pour travailler » illustre une réalité de 6,3 millions d’enfants de moins de 14 ans qui travaillent au Bengladesh selon le rapport ‘Children’s Fund’ des Nations Unis. Ceux-ci travaillent dans des conditions exécrables et très risquées pour leur vie. L’avantage de l’employeur d’avoir des enfants comme force de travail est qu’ils sont moins salariés que les adultes, malgré un salaire à la base qui est déjà très pauvre. G. M. B. Akash est un de ceux qui n’a pas froid aux yeux. Ces photos portent comme sujet différents enfants du Bengladesh travaillant dans différents domaines et les montrant dans leur quotidien difficile. Son intention avec ces photos n’est pas de dénigré son pays, mais plutôt d’améliorer les conditions de travails de ses jeunes et de changés les mentalités, car la triste réalité est que l’abolition des enfants qui travaillent est un combat qui est loin d’être terminé, même dans un avenir proche.

« Né pour travailler » ma littéralement choqué. Ces photos de jeunes enfants du Bangladesh qui sont esclaves de leur travail. Des conditions horribles quasi invivables. Un pays victime de la mondialisation et encouragés par les Occidentaux que nous sommes. Victime de la surconsommation et de ceux qui veulent toujours acheter plus et à moindre de prix. Mais il y a un prix à tout. Pendant que nous sommes en train de choisir quel chandail nous irait le mieux, la petite au Bengladesh est en train d’entamer son millième chandail à la fin de sa 14ième heure de travail et elle n’a seulement que 8 ans. Le World Press Photo est une exposition qui est bien pour les yeux, mais qui ne laissera pas votre conscience tranquille…en ce beau matin chaud et ensoleillé d’occidentaux chanceux que nous sommes.


Molly Jensen

(journaliste de Gauche)


World Press Photo,

4 septembre au 4 octobre

Musée juste pour rire

2111 Boulevard St Laurent,

Montréal, Québec


http://www.hahaha.com/worldpressphoto/

http://www.gmb-akash.com/index.html

http://www.hour.ca/news/news.aspx?iIDArticle=18188


jeudi 10 septembre 2009

OBAMA: PRÉSIDENT AVEC QUI ON VOUDRAIT BOIRE UNE BIÈRE


Comme tout le monde le sais, les médias sont capables de manipuler la perception du public cible envers une personne connue ou réputée. Ces personnes souvent dites connues sont souvent présentées comme étant inapprochables, distantes; on peut même dire irréelles. Callie Shell, photographe qui à suivi Obama tout au long du début de sa candidature jusqu’à sa victoire, nous a prouvé le contraire. Dans toutes ses photos portrayant Obama, elle nous le présente sous un aspect plus humaniste, plus terre-à-terre. Qui aurais cru voir le président des États-Unis agir comme nous. Bien que beaucoup de revues à potins populaires se permettre de publier des photos de célébrités dites «Like Us», Shell nous fais réaliser à travers son exposition de photographies comment Obama est un président très semblable à nous. Qui auraient cru voir le futur président des États-Unis, pays ou la gloire est rependue partout à travers le monde, vivre des émotions, des moments de vies. Qui aurait cru pouvoir s’infiltrer dans sa vie personnelle par l’entremise de simple photographies? Ses photos souvent humoristiques, parfois remplies d’émotions, nous permettent de comprendre ce président si humain et les efforts et émotions qu’il a mit afin de réaliser son rêve ou le rêve de milliards de personnes (à travers le terre entière). À travers son œuvre artistique, la photographe m’a vraiment fait apprécier Obama, en tant qu’être humain, d’une manière si familière. Suite à mon observations des ses photographies j’avais le goût faire de devenir l’ami d’Obama, comme un oncle travaillant avec qui on va boire une bière après son travail, où on se retrouve à parlé de choses simples et à discuté de la beauté de la vie.

Écrit par :
THE L♥VE D♥CT♥R

critique politique
288 mots

Vide comme une coquille

La sensibilité artistique: une question de regard

Bonjour à vous chers blogueurs,


Je vous reviens avec une toute nouvelle critique, une critique sur les arts et sur mon petit moi-même. Comme vous le savez tous, je suis allée voir le World Press Photo (comme toute la classe, quoi!) et je m'attendais à vivre une multitude d'émotions, mais... RIEN! Rien, de rien! J'avais beau regarder toutes les photos d'enfants pauvres, de familles détruites par la guerre, mais je n'arrivais pas à ressentir une seule émotion. Vide, j'étais vide comme une coquille, vide d'émotions et de sensibilité artistique.


Mais, suis-je vraiment insensible? Depuis mercredi, je me pause cette question. Elle me suit, elle me hante. Pourquoi n'ai-je pas pleuré? Pourquoi n'ai-je pas eu pitié pour ces gens? Alors, pour me changer les idées, je suis allée voir Le commando des bâtards de Quentin Tarantino et j'ai enfin ressenti toutes les émotions qui auraient dû me parvenir pendant le World Press Photo. J'ai eu peur, j'ai pleuré, j'ai été dégoûté par la nature humaine et j'ai même eu pitié.


Alors, pourquoi avoir eu de telles émotions pour une fiction et non pour la réalité? J'ai donc eu une révélation! Alors, que la plupart des artistes se considèrent comme étant une bande à part, comme étant des gens conscientisés aux troubles planétaires, moi, jeune étudiante de cinéma, je ne le suis pas. Disons plutôt que je suis partie intégrante du rouage de la société, je suis intégrée et insensibilisée aux problèmes qui ne me touchent pas personnellement. Les images du World Press Photo témoignaient bien d'événements véridiques, mais elles ne bougeaient pas, elles ne parlaient pas, elles n'étaient pas plus réelles qu'une peinture de Picasso.


Voici donc le problème de cette exposition, selon mes critères. Je pourrais résumer ma pensée en disant que les photos du World Press Photo manquaient de mouvements, de regards qui te cherchent et qui te pénètrent jusqu'au plus profond de l'âme et de paroles auditives et non sous-entendus comme dans une photographie. Je fais partie de la catégorie de gens qui ont besoin de tangible, d'être le témoin privilégié des émotions vécues par les gens (comme une petite enfant voyeuse qui regarde ses parents se disputer du haut des escaliers). Et heureuseument, le cinéma nous offre cela. En art, selon moi, le cinéma est l'émotion du moment et les arts visuels sont les émotions du passé. Alors, vive le présent!

Gentille lunatique

(critique supplémentaire et pour le plaisir =)! )

Douce agonie


Le photographe espagnol Alvarro Ybarra Zavala exhibe son photo-reportage sur le conflit au Darfour, dans le cadre de l'exposition Anthropographia. Cette exposition fait partie du World Press Photo et a pour but de dénoncer les situations où les droits humains ne sont pas respectés. Alvarro Zavala est une jeune photographe de 30 ans qui pratique son art depuis qu'il a 19 ans. Il travaille maintenant pour l'agence de presse Vù. Ayant un penchant pour les droits humains, M.Zavala exécute ici un tour de force en nous proposant un survol des problèmes au Darfour en trois parties.
Tout d'abord une photo d'un homme mourant littéralement de faim expose le problème au public d'entrée de jeu. Il est si émacié et recroquevillé que l'on peine à croire que cet homme puisse être encore en vie. En dessous de celle-ci se trouve celle d'un homme, un militant armé, cadré de façon à ce notre regard soit portée en direction de l'arme qu'il tient. Superposée, se trouve la dernière photographie, celle d'un bloc de béton brisé en deux qui tient encore debout malgré tout, dans l'immensité du désert. Ce reportage évoque fortement ce qui se passe là-bas, la famine, la misère, la guerre. Malgré tout, un peuple tente de survivre, ne représentant que les derniers vestiges de ce qu'ils furent dans le passé. Voilà ce que crie tout haut cette dernière image. Le sujet est traité sobrement et laisse au spectateur une grande liberté quant à son interprétation. La démarche du photographe est bien entendu pour dénoncer la situation qui perdure au Darfour et tourner les regards internationaux envers ce conflit.
Pour terminer, cette oeuvre a le mérite de capté l'oeil du public avec ses qualités esthétiques. En effet, la manière dont il a arrangé la disposition des photos, ajoute de la puissance à la force évocatrice des images. La première qui s'étend sur l'horizontal nous amène à voir la famine car on peut dire de cet homme qu'il l'a personnifie. Les deux dernières sont superposées en dessous de celle-ci et celle représentant la guerre, fait le lien entre la misère et les ruines. Les cadrages sont réussis et les jeux d'ombres et de lumière sont présents. La qualité de cette oeuvre repose plus en la force évocatrice de ses images que pour ses qualités esthétiques, présente en arrière plan. C'est le choix des images et leurs dispositions qui en fait une oeuvre forte de sens et qui marie bien le photo- journalisme à l'art. Aradia

http://www.anthropographia.org/

http://www.worldpressphoto.org/

nouveau sur les ondes de Télé-Quebec

Hier, Télé-Québec présentait le premier épisode de Voir, version petit écran de l'hebdomadaire montréalais. Animé par Sébastien Diaz, Voir présente un survol de l'actualité culturel de la métropole. Avec ses critiques littéraire, musicale, cinématographique, entrevues avec DJ champion, Fred Pellerin, Émile Gaudreault et prestation broche à foin de la patère rose, Voir nous en mis plein la vue avec son énergie, sa diversité de thèmes et son accessibilité. Espérons que le projet ne s'essouffle pas bientôt.


À voir sur les ondes de Télé-Québec, les mercredis à 21h
en rediffusion jeudi à 23h
vendredi à 14h
et dimanche minuit
Vous pouvez également visionner le premier épisode sur http://voir.telequebec.tv/

Guylaine Gingembre

Le Worl Press Photo contribue à l'hypocrisie diplomatique mondiale

8 août 2008, vous, vous souvenez? La population mondiale avait alors les yeux rivés sur la Chine, fière de montrer à tous qu'elle est grande maintenant, qu'elle aussi peut désormais accueillir les Jeux Olympiques.


Tout doit être parfait. Rien ne doit venir ébranler l'accomplissement du dragon rouge, Rien. Surtout pas l'annonce d'un conflit armé. Pourtant, au même moment,
ça pète pas à peu près en Géorgie. On eu droit à un bref communiqué, c'est tout. Rien ne doit distraire du Géant Chinois maintenant TELLEMENT ouvert au monde. Tant d'investissements ne doivent pas être gâchés par une petite chicane de clôture.

Certains diront que les grands réseaux d'information sont à blâmer, d'autres que la Russie devrait plutôt être pointée du doigt pour avoir manigancer son attaque sachant que l'attention mondiale serait alors tournée sur la Chine qui fait pipi toute seule maintenant. Que la Chine se prenne pour Big Brother ou que la Russie soit la reine des stratèges, on s'en fout.

On s'en fout, parce qu'au fond
tout le monde est coupable. Tout le monde participe à l'hypocrisie diplomatique mondiale. Même le WPP 2009. De passage à Montréal jusqu'au 4 octobre, l'exposition présente des photos ayant retenues l'attention dans la communauté journalistique en 2008. Nous y sommes accueillis par un portrait de Yao Ming de l'équipe de basket-ball chinoise. Plus loin,une série de photos d'Anna Von Stackelberg portent le titre "Fragment of a Georgian summer", août 2008. On y voit un bambin jouant avec une arme à feu, une jeune femme dévastée. Aucune mention ne mettent en lien les deux événements. Oui, le WPP participe à l'hypocrisie diplomatique mondiale.

Guylaine Gingembre

critique d'humeur
255 mots

http://www.worldpressphoto.org/
http://www.chine-informations.com/beijing2008/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Yao_Ming.
http:!!www.monde-diplomatique.fr/carnet/2008-08-15-Georgie

Le World Press Photo contribue

Figer le temps

La beauté de la souffrance
L’exposition du World Press Photo 2009, présente des œuvres engagées. Les photos abordent des thèmes liés à la société comme le sport, la prostitution, les guerres civiles, l’esclavagisme, la pauvreté et les droits humains. Ces images montrent la souffrance qu’il y a sur notre planète, mais elles démontrent aussi la beauté de la nature. Le photographe Johan Bävman a gagné le deuxième prix reportages. Originaire de suède, il a étudié dans les écoles de photographie les plus prestigieuses de l’Europe. Il a commencé sa carrière en mode, mais a découvert une véritable passion pour le photojournalisme.

Son reportage le plus acclamé par la critique est celui sur la situation des albinos en Tanzanie, situé en Afrique de l’Est. Plusieurs albinos sont assassinés parce qu’une croyance populaire veut que des potions faites avec des parties de leur corps favorisent la chance et la richesse. Cependant, un problème encore plus grave menace cette population, le cancer de la peau. En effet, les albinos ont la peau très sensible et les conditions climatiques du pays font en sorte que la majorité des albinos souffrent de cette maladie. La série de photos sur le sujet montre très bien les conditions de vie précaires des albinos Tanzaniens. La photo sur laquelle on voit Saidi Tamin et son fils Ally dénonce la situation de leur communauté.

Pour ma part, j’ai trouvé cette exposition saisissante puisque les artistes ont réussis à capter la réalité parfois sombre de la vie. Les photos de Johan Bävman m’ont ébranlée et m’ont fait réfléchir sur les systèmes d’éducation et de santé des autres pays. Elle met en lumière de sérieux problèmes que nous oublions souvent, puisque notre système social permet à chacun d’avoir accès aux services de base. Cette exposition met en évidence les différents niveaux de problèmes sociaux entre les pays nantis et ceux du tiers monde. Je crois que même les plus sceptiques face aux problèmes mondiaux seront ébranlés par les photoreportages.

Perlinpinpin (revue d'actualité politique)


Sources:
http://www.cyberpresse.ca/international/afrique/200902/04/01-824110-en-tanzanie-des-albinos-pourchasses-vivent-terres-et-terrorises.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tanzanie
http://www.johanbavman.se/hemsida.htm (en anglais)
World Press Photo 09, édition Mets et Schilts , Amsterdam, Pays-Bas, Copyrights détenus par les photographes.

vendredi 4 septembre 2009


Jeu du regard
( Point de vue téléobjectif)


L'exposition de Robert Polidori porte un regard conceptuel ou métaphorique sur des endroits partout dans le monde. Par exemple, dans le tableau, où l'on voit un appartement en désordre. Polidori voit « une métaphore de la vie intérieur de la personne » donc la photo prise reflète l'intérieur des gens qui y vivaient. Polidori est porté sur la mort et la vie des gens du monde, face à des événements catastrophiques.


Afin de montrer le réel des photos, Polidori utilise une caméra à grand format pour améliorer la qualité de l'image. Avec cette caméra, il est possible de corriger les angles et le focus. Il est aussi possible de calculer la lumière et il n'y a pas de grain dans l'image, ce qui rend les photos d'autant plus réalistes et belles. Polidori se sert d'un tirage chromogénique qui signifie « des images en couleurs qui sont de mauvais goût». Ceci donne un aspect peinture à la photo d'autant plus qu'elle brille à cause du papier «Fuji Crystal Archive» qui donne un effet reluisant aux photos. Polidori, avec ses photos veut nous faire constater que le réel peut être faux.


L'exposition des oeuvres de Polidori était très émouvantes. Il a su avec les sujets choisis et la qualité des images démontrer la souffrance qu'apportent certains événements du monde. Je dois cependant dire que certaines photos avaient l'air de dessins animés ou de peinture et non de photos, ce qui a été créé par le papier Fuji Crystal Archive


Pupuce 1232.
252 mots
Contrainte: Une critque pour un journal savant

Sources: http://www.macm.org/fr/expositions/59.html ( le texte et l'entrevue de Robert Polidori
Dictionnaire Larousse

L'abandon et ses couleurs

Un Polidori touchant




Robert Polidori, né à Montréal en 1951, est un photographe documentariste ayant fait de nombreux reportages sur divers sujets tels que Versailles et la Havane. Du 22 mai au 7 septembre 2009, le Musée d’art contemporain de Montréal nous offre une exposition des œuvres de Polidori, comptant 59 magnifiques photos, portant majoritairement sur les thèmes de l’abandon et du temps qui est éphémère.



Dans Quartier général de Samir Geagea, tout comme dans plusieurs autres photos, l’abandon et le temps qui passe sont les principaux thèmes exploités par Polidori. Malgré les nombreuses couleurs telles que le jaune des murs, le bleu du ciel et le vert du feuillage, la pièce semble morte.



La profondeur du message que dégagent les œuvres de Polidori nous atteint droit au cœur. En effet, que ce soit tristesse, surprise ou compassion, chaque œuvre dégage une émotion particulière. Tout d’abord, le grand format des photos impressionne le spectateur puisqu’il a accès à tous les détails. Ainsi, on peut alors constater que chaque œuvre est d’une netteté impeccable. Ensuite, même si dans les photos y il a présence de couleurs éclatantes, un effet d’abandon ressort. Il s’agit là d’une opposition intéressante de la part de Polidori puisqu’il est rare que l’on associe couleurs et abandon. Enfin, tous les choix de cadrage et de décors fait par cet artiste québécois sont justes puisque chaque photo fait vibrer le spectateur. Alors soyez curieux, chers adeptes des arts. Polidori a beaucoup à offrir. Allez découvrir cette exposition à la fois magnifique et touchante.
Chocolatine





Sources:



http://www.macm.org/fr/expositions/59.html


http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Polidori


http://www.theglobalist.com/photo/chernobyl/polidori.shtml

Rétrospective du désastre

La beauté et l'horreur du drame de Robert Polidori

par Theonethat, pour la revue culturelle


Suspendue aux murs du Musée d’art contemporain, on retrouve la vision d'un photojournaliste sur les désastres dont le monde est affecté, nous documentant sur des lieux où nous n'irions même pas de notre propre chef. Il nous porte à ces endroits et avec timidité( ou honte pour certain,) nous apprécions cette désolation, l’ambiance de perte et de vieillesse. Notre conception de ces endroits mythiques ou dévastés change inconsidérablement, suite à la visite. La capture des pupitres, par exemple, ensevelis sous l'empressement des gens à quitter Tchernobyl suite au plus important accident nucléaire, nous donne la chair de poule.

Sans parler de la série de photos sur Versailles et son faux paraitre qui sont extrêmement accentués par les anachronismes comme les alarmes à incendie, dans certaines toiles. Dans cette série de photographies, on trouve celle d'une vaste pièce au mur vitrée, qui laisse pénétrer une lumière et illumine les couleurs ternes de la salle et peint quelques ombres sur les drapés. On palpe presque ici l’Attente. L’Attente d’un château luxueux qui devient doucement un attrait touristique. La technique de Polidori est très classique. Il utilise une caméra à grand format de cette façon, le grain de ses photos est délicat et nous avons l'impression de regarder la toile d'un grand artiste.

Cette rétrospective mérite d'être vue, selon moi, autant par de grands connaisseurs que par les néophytes de l'art. Il s'agit d'une esthétique qui touchera chacun. Un regard différent sur un monde et les effets du capitalismes. Robert Polidori, jusqu’au 7 septembre 2009.

250 mots



Illusion


Un instant à Versailles

Du 22 mai au 7 septembre 2009, le Musée d'art contemporain présente des artistes tels que Spring Hurlbut, Christine Davis et Robert Polidori. Ce dernier est un photographe québécois né en 1951 à Montréal. Polidori documente ce qui est présent, il ne conçoit pas quelque chose de nouveau. Il utilise une méthode classique et favorise l’éclairage naturel. Le passage du temps et la disparition sont des thèmes très récurrents dans ses œuvres.

Dans la série Versailles (1985), Polidori démontre des photos qui nous donnent le goût de voyager. Il nous ramène cependant à la réalité avec des détails qui n’y ont pas leur place. Sur la photo Detail of Door and Keyhole #1, le papier-peint se détériore, résultat du temps, et la serrure est protégée par une vitrine. Polidori nous rappelle ainsi que le monument est un lieu touristique, ce qui enlève un peu le charme et l’illusion que l’on peut se faire du château de Versailles.

Une exposition qui vaut la peine d’être vu, mais dont vous pouvez cependant vite vous lassez. Les photos de Polidori n’offre pas beaucoup de variétés. L’utilisation des mêmes thèmes vous donne l’impression d’avoir tout vu après la première photo. De plus, dans la série Pripiat et Tchernobyl (2001), la désolation peut à la longue vous déprimez. Donc, chers étudiants, si vous cherchez un divertissement pour la fin de semaine afin d'oublier l’école, allez au cinéma. Les expositions du Musée d'art contemporain vous feront plutôt réfléchir et ressentir plusieurs émotions, mais ne vous détendrons pas.

Awfully small

Critique pour le Mot-Dit


Sources :

http://www.macm.org/fr/expositions/59.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Polidori

Désastres


Critique d'humeur


Des photos percutantes.


Prenez le métro. Sortez à la station Place des Arts. Essayez de ne pas vous perdre et trouvez la grande bâtisse blanche sur la rue Ste-Catherine. Vous voilà rendue au Musée d’Art Contemporain de Montréal. Si vous décidez de prendre la visite avec un guide, soyez averti que le guide parlera tout au long en vous laissant peu de temps pour observer. J’ai par contre réussi à m’échapper pour bien admirer l’exposition de Robert Polidori[i], ce photographe québécois qui documente la réalité de ce qu’il voit. Sa technique; il s’évade dans un endroit qui a été détruit par soit des phénomènes naturels, la guerre ou bien par la bêtise humaine. À ces endroits, il photographie le passage du temps en visant le décor délabré, en fouillis, sans changer quoi que ce soit.

La collection qui est la plus percutante est celle de Tchernobyl, cette ville qui fut désertée après qu’un réacteur nucléaire explosa en 1986
[ii]. Il nous montre le côté fantomatique de cette ville abandonnée. Nos émotions basculent entre la beauté artistique de la toile et le sentiment de vide, de peur, d’inquiétude vis-à-vis l’image. Les photos sont d’une clarté inimaginable et le soin du cadrage de l’image est immanquable.
Robert Polidori agence très bien le dramatique avec l’éblouissement. À la vue de ces tableaux, on ne sait plus quoi pensé par rapport à cette exposition. On se sent vulnérable, déstabilisé par les conséquences qu’il y a eu sur la population de cet accident nucléaire.

[i] http://www.macm.org/fr/expositions/59.html
[ii] http://fr.wikipedia.org/wiki/Tchernobil

Un voyage dans le confort de votre ville

La réflexion du temps

Robert Polidori est un photographe documentaire bien de chez nous. Il expose en se moment au Musée d’Art Contemporain de Montréal, jusqu’au lundi 7 septembre prochain. Le thème principal de son exposition est certainement le passage du temps. En effet, dans pratiquement toutes les photos que l’on peut y voir, un ou plusieurs éléments nous laissent croire qu’il n’y a plus de vie ici depuis longtemps ou du moins aucun entretient.

Un des endroits dont il nous propose une partie d’histoire est la Nouvelle-Orléans. Une des pièces en particulier a attirée mon attention. 2732 avenue Orléans (2005) montre non seulement le passage du temps, mais remarquez comme cela est frappant, sur la voiture, les lignes que l’eau à laissée, et au contraire, la maison plus à gauche qui n’a pratiquement aucun signe du passage du temps, du moins, beaucoup moins que celle du centre.

Alors si vous avez soif de voyage et de visiter d’autre pays, mais sans les moyens pour y arriver, un passage au Musée d’Art Contemporain de Montréal devrait vous satisfaire un peu. Les œuvres de Polidiri vous transporteront et vous feront faire une réflexion par rapport à vous-même. C’est ce que l’exposition m’a fait du moins. Dans tous les endroits où il est passé, que se soit au château de Versailles, à la Havane, au Beyrouth ou en Nouvelle-Orléans comme sur la photographie ici, tant de réflexions me sont venues. C’est dans des moments comme celui-ci que l’on peut constater ce que le temps peut vraiment faire. Je vous conseil donc définitivement à tous de prendre une petite heure cette semaine pour aller voir les œuvres de Polidori, vous ne le regretterez pas. Vous avez jusqu'au 7 septembre.

Minipico

Revue de voyage


Source:



Une présence inexplicable

Enfants sans enfance

Une petite visite au Musée d'art contemporain, petits et grands mais surtout les femmes s'intéresseront à ce qui suit. Spring Hurlbut née en 1952 à Toronto s'intéresse beaucoup à la sculpture et l'architecture. Elle va souvent en france pour se ressourcer et collectionner des objets qui l'inspire dont des berceaux d'enfants qui date de la fin du 19e et début du 20e siècle.

Une de ses oeuvres les plus spéctaculaires s'intitule Le jardin du sommeil(1998). Il y a là 140 lits d'enfants tous différents l'un de l'autre, vide, tous désertés. Dans une salle, ceux-ci sont disposés en rangés avec un éclairage sombre et macabre. L'auteur repose son inspiration sur des objets et des mobiliers trouvés au fil des années.

L'oeuvre traite du cycle de la vie, la naissance, la disparition dans la mort, d'abandon et de la privation de l'amour. On entre dans cette pièce et on a l'impression qu'il y a un vide, un manque mais surtout la mort. Les femmes d'aujourd'hui ont leurs enfants jeunes puis certaines d'entre elles les abandonne. Nous les femmes se posont des questions sur la volonté d'avoir des enfants. J'ai trouvé cette exposition triste et sombre. Je me sentais pas à ma place, j'avais l'impression que des bébés s'étaient fait tuer. Chere mères de ce monde, soyez sure lorsque vous voulez un enfant parce qu'un abandon de plus est un abandon de trop.



TheSlowOne

Critique pour une revue de filles




SOURCES:




http://www.renaud-bray.com/Livres_Produit.aspx?id=1023154&def=Spring+Hurlbut%3A+jardin+du+sommeil%2CBELISLE%2C+JOSEE%2C9782551237845
 
 
 
 

jeudi 3 septembre 2009

Polidori sans glaçage

Une jeunesse documentariste

L'exposition de Robert Polidori, présentée du 22 mai au 7 septembre 2009 au Musée d'art contemporain de Montréal, propose une série de 59 photos documentaires de grand format et un tour d'horizon complet où la pauvreté et l'abandon servent de toile de fond.


Dans son oeuvre, Velours frappé et l'échelle de sa série Versailles (1985), Polidori saisit les moments de transformation de ce château historique. L'ancienne draperie et l'échelle font contradiction et laisse entrevoir la fuite du temps.


Alors que son sujet traite du temps qui passe et de ses dégâts, il me semble que c'est du déjà-vu. La collection aurait pu être "cool", s'il y avait eu plus de vie. Le sujet ressemble à un gâteau sans saveur et sans glaçage au chocolat, c'est morne et ennuyeux. Ayant eu la chance de voyager, je crois sincèrement que la jeunesse québécoise serait apte de faire de pareilles photos, et même, peut-être en mieux. Alors, jeunes futurs artistes québécois prenez votre appareil photo, faites des images à la Polidori et gagnez de l'argent. Alors, sûrement serai-je impressionnée ! Pourtant, je vous conseille quand même cette exposition. Premièrement pour encourager un artiste québécois de notre belle province et secondement, pour prouver à vos parents que les jeunes peuvent être cultivés. Fini les adultes qui pensent que les jeunes ne connaissent rien de la culture, même s'ils ont accès à toutes les formes d'art par internet. Soyez sages, faites vos devoirs et allez voir Polidori!


Gentille lunatique


Critique pour les jeunes


Sources: