lundi 28 septembre 2009
UN CONCOURS!
Voilà l'occasion de gagner plus de sous que vous n'en récolterez jamais, si vous publiez dans une revue littéraire, par exemple!
Le concours de cette année est porté par un thème particulier, car il s'agit d'une citation de notre poète et collègue Réjean Thomas : "le bonheur, c'est plus difficile qu'un bungalow".
Votre texte doit être long de 1250 mots MAXIMUM, et vous devez le remettre d'ici le 19 octobre au bureau de la coordination du Département, aux très gentilles Shanti ou Rachel qui vous y accueilleront.
Vous devez le remettre en plusieurs copies, signé d'un pseudonyme dont vous livrerez la clé, ainsi que vos coordonnées, dans une enveloppe scellée que le jury ouvrira seulement si votre texte est sélectionné.
Je vous encourage VIVEMENT à participer, les prix sont : 500$, 350$ et 150$ ! De plus, le prix vous sera remis au cours d'un Cabaret littéraire organisé au Cégep, et on vous applaudira certainement très fort!
À vos plumes!
samedi 26 septembre 2009
Wow! Metallica

lundi 21 septembre 2009
L'endorphine de la peur

Je vous présente, aujourd'hui, une critique instructive qui, je crois, vous apprendra... un peu!
Je suis allée voir, au cinéma, Serment mortel, un film d'horreur de Stewart Hendley qui met en vedette une jolie bande de comédiennes encore peu connues par le plublic.
Ce film présente, bien sûr, les quatre grands critères qui favorisent la réussite de tous bons films d'horreur visant les adolescents soit: des filles, du sexe, des partys et encore du sexe. Du déjà-vu? Je ne crois pas. Même si le modèle de ce type de film n'a pas changé depuis trente ans, celui-ci m'a, tout de même, impressionnée. J'étais assise dans mon siège et je me demandais qui pouvait bien tuer les adolescentes (tout en souhaitant voir mourir la blonde fatiguante) quand, tout à coup, le meurtrier a été dévoilé. J'ai été surprise, je ne croyais absolument pas que ça pouvait être lui. Wow! un film d'horreur réaliste et qui se tient. Ça fait changement!
Pourtant, ma critique ne se termine pas là. Elle me permet de vous parler d'une information qui a capté toute mon attention.
Le lendemain, après avoir eu peur pendant une bonne partie de la nuit (je suis peureuse, quoi!), j'écoutais Salut Bonjour quand j'ai entendu une nouvelle intéressante. Il parait, selon une toute nouvelle étude, que les films d'horreur et le sentiment de peur qui en découle, permetteraient de créer une bonne dose d'endorphine et de sérotonine*. Étant une amoureuse de l'endorphine naturelle (surtout celle produite pendant l'activité physique), je me suis demandée si j'avais vraiment aimé ce film ou si j'avais seulement aimé l'effet qu'il a produit en moi. Voilà qui remet en question l'amour des films d'horreur! Sommes-nous des adeptes ou des drogués? Selon cette étude, la ligne serait très mince entre les deux. Assistons-nous à un changement social ou à une étude isolée qui n'a pas de sens? À vous de voir!
Endorphine: une hormone analgésique naturelle
Sérotonine: l'hormone du bonheur
Quelques sites intéressants qui parlent un peu du sujet:
http://www.paperblog.fr/382294/la-peur-quel-cauchemar/
vendredi 11 septembre 2009
L’art de voir ce nous ne sommes pas sensé voir

L’actualité en photo
Pour une nouvelle année, le World Press Photo est de passage à Montréal pour nous présenter ses grands gagnants de l’année 2009 ainsi que certaine mentions honorables. Par ces catégories, l’exposition est le reflet de l’actualité mondiale de la dernière année : politique, nature, sports et encore plus sont présenté sur des photographies tout simplement immense. C’est justement dans cette dernière catégorie que le photographe new yorkais Vincent Laforet a gagné le premier prix (premier prix : sports en action).
Prendre une photo, c’est saisir une fraction de seconde du moment présent. Vincent Laforet a photographié des plongeurs effectuant un saut groupé. Ils sont concentrés et on peut sentir la tension du moment. Toutefois, cette photo est a double sens car d’un coté elle est sérieuse, ils sont concentrés, tout leurs muscles sont tendus jusqu’au bout des orteils et ils sont prêt a exploser. Même leurs yeux, nez ou la bouche force avec le reste du corps. On ne peut s’empêché de sourire en les voyant. C’est leur concentration qui leur permet de réussir leurs sauts, mais c’est elle aussi qui rend les photos moins sérieuses grâce à l’expression du visage des athlètes.
Le World Press Photo est une exposition dont les photos parlent pour elles. Même si nous ne sommes pas au courant de se qui s’est passer dans tel pays, les photos nous raconte l’histoire. Elles permettent aussi de voir les évènements sous un autre angle. Le monde de la politique est sérieux, mais voir le président des Etats-Unis faire des tractions avant un discours change la vision que l’on a ou, du moins, amène un autre coté a considéré. Le World Press Photo est une exposition qui va plaire a tous même si les thèmes qui y sont abordés ne sont pas les favoris.
Amadael
(critique d'une revue pour gars)
http://www.worldpressphoto.org/
http://www.vincentlaforet.com/
http://blog.vincentlaforet.com/
Oeuvres misanthropiques de photographes humanistes.
Bien que la photographie soit d’abord et avant tout considérée comme un art, c'est aussi un outil de propagande incroyablement puissant. Le World Press Photo vient justement contrer l'effet pervers de cette propagande artistique. Des journalistes venant de partout dans le monde partage la même ambition : Montrer la réalité telle qu'elle est. Montrer à la fois la beauté et l’horreur du monde. Cette exposition sans censure propose une fenêtre vers les endroits sombres de notre planète.
Luiz Vasconcelos est un de ceux-là, un de ces journalistes qui désirent montrer au monde l'absurdité de cette réalité dans laquelle il vit. La photographie qu’il a prise montre clairement l'abus de pouvoir dont les hommes en uniforme font preuve. Même dans une région aussi pauvre que l'Amazonie brésilienne, un homme n'hésite pas à frapper sur son voisin parce qu'on lui dit de le faire. Et pourtant, le but premier de la police est de protéger la population. On pourrait croire que cette photo a été prise au moyen âge, mis appart l'équipement moderne des policiers. Cette photo est à la fois bouleversante et révoltante. Elle est la représentation parfaite de l’échec des sociétés modernes, l’aberrance du concept même de la police et de la « Justice ».
Bien que les intentions de ces journalistes soient vénérables, il est tout de même triste de se dire que l’année prochaine, les images qui seront proposées par le World Press Photo seront pratiquement les mêmes. Encore des photos d’actualité politique, de conflits armés et de drames humains. Mais le WPP a le mérite de faire réfléchir et de faire en sorte que peut-être, un jour, les choses changent.
Article dans un journal anarchiste
Par Earl Jonez
http://www.worldpressphoto.org/
WORLD PRESS PHOTO 2009

C’est lors d’un beau mercredi matin chaud et ensoleillé que je me suis levée pour aller voir l’exposition internationalement reconnu qu’est le World Press Photo au Musée Juste pour rire. Cette exposition a pour thème des photos journalistiques prisent à travers le monde et qui ont une esthétique un peu plus recherchée et développée que celles du Journal de Montréal et autres périodiques dans la même lignée. Certaines de ces photos sont assez puissantes pour donner raison au dicton « une image vaut mille mots ». Il en est le cas pour le photographe G.M.B Akash avec son projet photo intitulé « Born To Work ».
« Né pour travailler » illustre une réalité de 6,3 millions d’enfants de moins de 14 ans qui travaillent au Bengladesh selon le rapport ‘Children’s Fund’ des Nations Unis. Ceux-ci travaillent dans des conditions exécrables et très risquées pour leur vie. L’avantage de l’employeur d’avoir des enfants comme force de travail est qu’ils sont moins salariés que les adultes, malgré un salaire à la base qui est déjà très pauvre. G. M. B. Akash est un de ceux qui n’a pas froid aux yeux. Ces photos portent comme sujet différents enfants du Bengladesh travaillant dans différents domaines et les montrant dans leur quotidien difficile. Son intention avec ces photos n’est pas de dénigré son pays, mais plutôt d’améliorer les conditions de travails de ses jeunes et de changés les mentalités, car la triste réalité est que l’abolition des enfants qui travaillent est un combat qui est loin d’être terminé, même dans un avenir proche.
« Né pour travailler » ma littéralement choqué. Ces photos de jeunes enfants du Bangladesh qui sont esclaves de leur travail. Des conditions horribles quasi invivables. Un pays victime de la mondialisation et encouragés par les Occidentaux que nous sommes. Victime de la surconsommation et de ceux qui veulent toujours acheter plus et à moindre de prix. Mais il y a un prix à tout. Pendant que nous sommes en train de choisir quel chandail nous irait le mieux, la petite au Bengladesh est en train d’entamer son millième chandail à la fin de sa 14ième heure de travail et elle n’a seulement que 8 ans. Le World Press Photo est une exposition qui est bien pour les yeux, mais qui ne laissera pas votre conscience tranquille…en ce beau matin chaud et ensoleillé d’occidentaux chanceux que nous sommes.
Molly Jensen
(journaliste de Gauche)
World Press Photo,
4 septembre au 4 octobre
Musée juste pour rire
2111 Boulevard St Laurent,
Montréal, Québec
http://www.hahaha.com/worldpressphoto/
http://www.gmb-akash.com/index.html
http://www.hour.ca/news/news.aspx?iIDArticle=18188
jeudi 10 septembre 2009
OBAMA: PRÉSIDENT AVEC QUI ON VOUDRAIT BOIRE UNE BIÈRE
Écrit par :
THE L♥VE D♥CT♥R
critique politique
288 mots
Vide comme une coquille
Douce agonie

Tout d'abord une photo d'un homme mourant littéralement de faim expose le problème au public d'entrée de jeu. Il est si émacié et recroquevillé que l'on peine à croire que cet homme puisse être encore en vie. En dessous de celle-ci se trouve celle d'un homme, un militant armé, cadré de façon à ce notre regard soit portée en direction de l'arme qu'il tient. Superposée, se trouve la dernière photographie, celle d'un bloc de béton brisé en deux qui tient encore debout malgré tout, dans l'immensité du désert. Ce reportage évoque fortement ce qui se passe là-bas, la famine, la misère, la guerre. Malgré tout, un peuple tente de survivre, ne représentant que les derniers vestiges de ce qu'ils furent dans le passé. Voilà ce que crie tout haut cette dernière image. Le sujet est traité sobrement et laisse au spectateur une grande liberté quant à son interprétation. La démarche du photographe est bien entendu pour dénoncer la situation qui perdure au Darfour et tourner les regards internationaux envers ce conflit.
Pour terminer, cette oeuvre a le mérite de capté l'oeil du public avec ses qualités esthétiques. En effet, la manière dont il a arrangé la disposition des photos, ajoute de la puissance à la force évocatrice des images. La première qui s'étend sur l'horizontal nous amène à voir la famine car on peut dire de cet homme qu'il l'a personnifie. Les deux dernières sont superposées en dessous de celle-ci et celle représentant la guerre, fait le lien entre la misère et les ruines. Les cadrages sont réussis et les jeux d'ombres et de lumière sont présents. La qualité de cette oeuvre repose plus en la force évocatrice de ses images que pour ses qualités esthétiques, présente en arrière plan. C'est le choix des images et leurs dispositions qui en fait une oeuvre forte de sens et qui marie bien le photo- journalisme à l'art. Aradia
nouveau sur les ondes de Télé-Quebec
À voir sur les ondes de Télé-Québec, les mercredis à 21h
en rediffusion jeudi à 23h
vendredi à 14h
et dimanche minuit
Vous pouvez également visionner le premier épisode sur http://voir.telequebec.tv/
Guylaine Gingembre
Le Worl Press Photo contribue à l'hypocrisie diplomatique mondiale
Tout doit être parfait. Rien ne doit venir ébranler l'accomplissement du dragon rouge, Rien. Surtout pas l'annonce d'un conflit armé. Pourtant, au même moment, ça pète pas à peu près en Géorgie. On eu droit à un bref communiqué, c'est tout. Rien ne doit distraire du Géant Chinois maintenant TELLEMENT ouvert au monde. Tant d'investissements ne doivent pas être gâchés par une petite chicane de clôture.
Certains diront que les grands réseaux d'information sont à blâmer, d'autres que la Russie devrait plutôt être pointée du doigt pour avoir manigancer son attaque sachant que l'attention mondiale serait alors tournée sur la Chine qui fait pipi toute seule maintenant. Que la Chine se prenne pour Big Brother ou que la Russie soit la reine des stratèges, on s'en fout.
On s'en fout, parce qu'au fond tout le monde est coupable. Tout le monde participe à l'hypocrisie diplomatique mondiale. Même le WPP 2009. De passage à Montréal jusqu'au 4 octobre, l'exposition présent



Guylaine Gingembre
critique d'humeur
255 mots
http://www.worldpressphoto.org/
http://www.chine-informations.com/beijing2008/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Yao_Ming.
http:!!www.monde-diplomatique.fr/carnet/2008-08-15-Georgie
Figer le temps

Son reportage le plus acclamé par la critique est celui sur la situation des albinos en Tanzanie, situé en Afrique de l’Est. Plusieurs albinos sont assassinés parce qu’une croyance populaire veut que des potions faites avec des parties de leur corps favorisent la chance et la richesse. Cependant, un problème encore plus grave menace cette population, le cancer de la peau. En effet, les albinos ont la peau très sensible et les conditions climatiques du pays font en sorte que la majorité des albinos souffrent de cette maladie. La série de photos sur le sujet montre très bien les conditions de vie précaires des albinos Tanzaniens. La photo sur laquelle on voit Saidi Tamin et son fils Ally dénonce la situation de leur communauté.
Pour ma part, j’ai trouvé cette exposition saisissante puisque les artistes ont réussis à capter la réalité parfois sombre de la vie. Les photos de Johan Bävman m’ont ébranlée et m’ont fait réfléchir sur les systèmes d’éducation et de santé des autres pays. Elle met en lumière de sérieux problèmes que nous oublions souvent, puisque notre système social permet à chacun d’avoir accès aux services de base. Cette exposition met en évidence les différents niveaux de problèmes sociaux entre les pays nantis et ceux du tiers monde. Je crois que même les plus sceptiques face aux problèmes mondiaux seront ébranlés par les photoreportages.
Perlinpinpin (revue d'actualité politique)
Sources:
http://www.cyberpresse.ca/international/afrique/200902/04/01-824110-en-tanzanie-des-albinos-pourchasses-vivent-terres-et-terrorises.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tanzanie
http://www.johanbavman.se/hemsida.htm (en anglais)
vendredi 4 septembre 2009

L'abandon et ses couleurs

Robert Polidori, né à Montréal en 1951, est un photographe documentariste ayant fait de nombreux reportages sur divers sujets tels que Versailles et la Havane. Du 22 mai au 7 septembre 2009, le Musée d’art contemporain de Montréal nous offre une exposition des œuvres de Polidori, comptant 59 magnifiques photos, portant majoritairement sur les thèmes de l’abandon et du temps qui est éphémère.
Dans Quartier général de Samir Geagea, tout comme dans plusieurs autres photos, l’abandon et le temps qui passe sont les principaux thèmes exploités par Polidori. Malgré les nombreuses couleurs telles que le jaune des murs, le bleu du ciel et le vert du feuillage, la pièce semble morte.
La profondeur du message que dégagent les œuvres de Polidori nous atteint droit au cœur. En effet, que ce soit tristesse, surprise ou compassion, chaque œuvre dégage une émotion particulière. Tout d’abord, le grand format des photos impressionne le spectateur puisqu’il a accès à tous les détails. Ainsi, on peut alors constater que chaque œuvre est d’une netteté impeccable. Ensuite, même si dans les photos y il a présence de couleurs éclatantes, un effet d’abandon ressort. Il s’agit là d’une opposition intéressante de la part de Polidori puisqu’il est rare que l’on associe couleurs et abandon. Enfin, tous les choix de cadrage et de décors fait par cet artiste québécois sont justes puisque chaque photo fait vibrer le spectateur. Alors soyez curieux, chers adeptes des arts. Polidori a beaucoup à offrir. Allez découvrir cette exposition à la fois magnifique et touchante.
Sources:
http://www.macm.org/fr/expositions/59.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Polidori
http://www.theglobalist.com/photo/chernobyl/polidori.shtml
Rétrospective du désastre
par Theonethat, pour la revue culturelle
Suspendue aux murs du Musée d’art contemporain, on retrouve la vision d'un photojournaliste sur les désastres dont le monde est affecté, nous documentant sur des lieux où nous n'irions même pas de notre propre chef. Il nous porte à ces endroits et avec timidité( ou honte pour certain,) nous apprécions cette désolation, l’ambiance de perte et de vieillesse. Notre conception de ces endroits mythiques ou dévastés change inconsidérablement, suite à la visite. La capture des pupitres, par exemple, ensevelis sous l'empressement des gens à quitter Tchernobyl suite au plus important accident nucléaire, nous donne la chair de poule.
Sans parler de la série de photos sur Versailles et son faux paraitre qui sont extrêmement accentués par les anachronismes comme les alarmes à incendie, dans certaines toiles. Dans cette série de photographies, on trouve celle d'une vaste pièce au mur vitrée, qui laisse pénétrer une lumière et illumine les couleurs ternes de la salle et peint quelques ombres sur les drapés. On palpe presque ici l’Attente. L’Attente d’un château luxueux qui devient doucement un attrait touristique. La technique de Polidori est très classique. Il utilise une caméra à grand format de cette façon, le grain de ses photos est délicat et nous avons l'impression de regarder la toile d'un grand artiste.
Cette rétrospective mérite d'être vue, selon moi, autant par de grands connaisseurs que par les néophytes de l'art. Il s'agit d'une esthétique qui touchera chacun. Un regard différent sur un monde et les effets du capitalismes. Robert Polidori, jusqu’au 7 septembre 2009.
250 mots
Illusion

Un instant à Versailles
Du 22 mai au 7 septembre 2009, le Musée d'art contemporain présente des artistes tels que Spring Hurlbut, Christine Davis et Robert Polidori. Ce dernier est un photographe québécois né en 1951 à Montréal. Polidori documente ce qui est présent, il ne conçoit pas quelque chose de nouveau. Il utilise une méthode classique et favorise l’éclairage naturel. Le passage du temps et la disparition sont des thèmes très récurrents dans ses œuvres.
Dans la série Versailles (1985), Polidori démontre des photos qui nous donnent le goût de voyager. Il nous ramène cependant à la réalité avec des détails qui n’y ont pas leur place. Sur la photo Detail of Door and Keyhole #1, le papier-peint se détériore, résultat du temps, et la serrure est protégée par une vitrine. Polidori nous rappelle ainsi que le monument est un lieu touristique, ce qui enlève un peu le charme et l’illusion que l’on peut se faire du château de Versailles.
Une exposition qui vaut la peine d’être vu, mais dont vous pouvez cependant vite vous lassez. Les photos de Polidori n’offre pas beaucoup de variétés. L’utilisation des mêmes thèmes vous donne l’impression d’avoir tout vu après la première photo. De plus, dans la série Pripiat et Tchernobyl (2001), la désolation peut à la longue vous déprimez. Donc, chers étudiants, si vous cherchez un divertissement pour la fin de semaine afin d'oublier l’école, allez au cinéma. Les expositions du Musée d'art contemporain vous feront plutôt réfléchir et ressentir plusieurs émotions, mais ne vous détendrons pas.
Awfully small
Critique pour le Mot-Dit
Sources :
http://www.macm.org/fr/expositions/59.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Polidori
Désastres

Prenez le métro. Sortez à la station Place des Arts. Essayez de ne pas vous perdre et trouvez la grande bâtisse blanche sur la rue Ste-Catherine. Vous voilà rendue au Musée d’Art Contemporain de Montréal. Si vous décidez de prendre la visite avec un guide, soyez averti que le guide parlera tout au long en vous laissant peu de temps pour observer. J’ai par contre réussi à m’échapper pour bien admirer l’exposition de Robert Polidori[i], ce photographe québécois qui documente la réalité de ce qu’il voit. Sa technique; il s’évade dans un endroit qui a été détruit par soit des phénomènes naturels, la guerre ou bien par la bêtise humaine. À ces endroits, il photographie le passage du temps en visant le décor délabré, en fouillis, sans changer quoi que ce soit.
La collection qui est la plus percutante est celle de Tchernobyl, cette ville qui fut désertée après qu’un réacteur nucléaire explosa en 1986
[i] http://www.macm.org/fr/expositions/59.html
[ii] http://fr.wikipedia.org/wiki/Tchernobil
Un voyage dans le confort de votre ville

Une présence inexplicable

Une petite visite au Musée d'art contemporain, petits et grands mais surtout les femmes s'intéresseront à ce qui suit. Spring Hurlbut née en 1952 à Toronto s'intéresse beaucoup à la sculpture et l'architecture. Elle va souvent en france pour se ressourcer et collectionner des objets qui l'inspire dont des berceaux d'enfants qui date de la fin du 19e et début du 20e siècle.
jeudi 3 septembre 2009
Polidori sans glaçage
