
L'exposition de Robert Polidori, présentée du 22 mai au 7 septembre 2009 au Musée d'art contemporain de Montréal, propose une série de 59 photos documentaires de grand format et un tour d'horizon complet où la pauvreté et l'abandon servent de toile de fond.
Dans son oeuvre, Velours frappé et l'échelle de sa série Versailles (1985), Polidori saisit les moments de transformation de ce château historique. L'ancienne draperie et l'échelle font contradiction et laisse entrevoir la fuite du temps.
Alors que son sujet traite du temps qui passe et de ses dégâts, il me semble que c'est du déjà-vu. La collection aurait pu être "cool", s'il y avait eu plus de vie. Le sujet ressemble à un gâteau sans saveur et sans glaçage au chocolat, c'est morne et ennuyeux. Ayant eu la chance de voyager, je crois sincèrement que la jeunesse québécoise serait apte de faire de pareilles photos, et même, peut-être en mieux. Alors, jeunes futurs artistes québécois prenez votre appareil photo, faites des images à la Polidori et gagnez de l'argent. Alors, sûrement serai-je impressionnée ! Pourtant, je vous conseille quand même cette exposition. Premièrement pour encourager un artiste québécois de notre belle province et secondement, pour prouver à vos parents que les jeunes peuvent être cultivés. Fini les adultes qui pensent que les jeunes ne connaissent rien de la culture, même s'ils ont accès à toutes les formes d'art par internet. Soyez sages, faites vos devoirs et allez voir Polidori!
Gentille lunatique
Critique pour les jeunes
Sources:
''Le sujet ressemble à un gâteau sans saveur et sans glaçage au chocolat, c'est morne et ennuyeux.''
RépondreSupprimerJ'aime bien!
Theonethat ;)
J'aime bien le côté expressif de ta critique.
RépondreSupprimerPerlinpinpin