
lundi 14 décembre 2009
Neew moon

L'école secondaire, vous vous souvenez?

De père en flic

Cependant, peut-on dire ici qu’il s’agit d’un film démontrant le génie absolu des Québécois ? Il n’en est nullement question, il s’agit de démontrer encore une fois le ridicule du peuple québécois. Pourtant, il est vrai que ce long-métrage divertie et est intéressant, mais n’est-ce pas une rengaine? Depuis quelques années, le cinéma québécois alterne l’image du Québec, face aux autres pays parce qu’il ne produit que de l’humour et pas autre chose (Elvis Gratton, Les Boys, Bon Cop Bad Cop etc.). On y voit des personnages qui ne font que faire les clowns, ce qu’ils disent et ce qu’ils font est tellement stupide qu’on se demande si nous ne sommes pas comme cela. Donc, tous ces films ne font que démontrer le côté niaiseux des Québécois et permet aux autres pays de se créer une image où nous sommes tous stupides.
Toutefois, il n’est pas dit dans ce texte que ce film est un navet. Bien au contraire, il est divertissant, drôle et intéressant. De toute façon, même si le cinéma québécois donne plus dans l’humour que dans le sérieux, il s’agira toujours d’une partie de nous-mêmes et c’est tant mieux. Alors, peu importe si les Québécois ont l’air ridicules à cause de leur cinéma.
dimanche 13 décembre 2009
Supernatural

Pour ma dernière critique, je voulais me gâter et j’ai donc choisi de la faire sur mon émission préférée Supernatural. J’ai découvert cette série l’année dernière qui en était déjà pourtant à sa quatrième saison. Supernatural est une émission de drame et de science-fiction réalisé par le brillant Eric Kripke. Il nous amène dans un univers où tous vos plus pires cauchemars sont réels : fantômes, démons, montres, ours en peluche géant et, dans la cinquième saison, Lucifer lui-même. Le tout enrobé d’humour et des meilleurs classiques de la musique rock.
La première saison nous présente Sam (Jared Padalecki) et Dean Winchester (Jensen Ackles), deux frères élevés comme des soldats par leur père après la mort de leur mère. Cette dernière fut tuée par un démon alors que Dean avait quatre ans et Sam à peine six mois. John Winchester (Jeffrey Dean Morgan) vint alors obséder par la chasse aux démons et quitte le Kansas avec ses fils avec la firme intention de venger la mort de sa femme. Vingt-deux ans plus tard, Sam essaie d’oublier son passé et de se faire une nouvelle vie en étudiant en droit à l’université de Stanford. Son quotidien d’étudiant est bouleversé lorsque son frère débarque en ville et affirme que leur père a disparu. Les deux frères partent alors à la recherche de leur paternel et, lorsque la copine de Sam est tuée de la même façon que sa mère, le benjamin réalise qu’il ne peut plus fuir le passé. En quête de leur père, Sam et Dean se battent contre des mythes et des légendes dont un Wendigo, Bloody Mary, des loups-garous et même des vampires (plusieurs vedettes de Buffy the Vampire Slayer et Angel ont d’ailleurs déjà fait leur apparition). Dans les quatre saisons qui suivent, les frères vont combattre contre différents esprits, démons et des créatures tout droit sorties de l’enfer. Afin d’avoir des informations sur les différents meurtres dans les villes qu’ils visitent, Sam et Dean utilisent des fausses cartes et se font passer, la plupart du temps, pour des agents du FBI et dont les noms de famille sont empruntés des membres de groupes de musique comme Metallica et Led Zeppelin. Le réalisateur intègre même des références à beaucoup de films par les répliques des personnages et se permet parfois même de rire des fans. La saison quatre devient plus sérieuse alors que les anges et la mention de Dieu apparaissent. Sam et Dean font d’ailleurs beaucoup pensés à Caïn et Abel. Le tout laisse tout de même place aux non-croyants car les anges sont illustrés comme des soldats sans émotions et Dieu semble avoir abandonné les humains lorsque Lucifer est libéré de l’enfer. Dans la saison cinq, la plus récente, l’apocalypse s’abat sur la planète et, encore une fois, Kripke réussi tout même à ajouter de l’humour et a donné un côté sympathique au diable.
Je suis rapidement devenue complètement accro à Supernatural et cette émission a réussi à me faire apprécier les films d’horreurs. Si vous n’êtes pas encore convaincu et n’aimez pas beaucoup l’horreur et la science-fiction, donnez au moins une chance aux deux acteurs principaux. Ces deux beaux spécimens vous donnent presque envie de croire que les fantômes existent. Qui ne voudrait pas être sauvé par les frères Winchester ? Bref, une émission à être vu en anglais, si vous le pouvez, afin de bien apprécier les blagues.
Awfully small
564 mots
Voici une vidéo de différents moments drôles de la première saison si vous voulez un aperçu :
Polytechnique

Le 6 décembre 1989, alors que certains se rappellent de cette journée, d’autres n’étaient pas encore nés. Mes parents se souviendront toujours de cette journée car, âgé de deux mois, j’étais à l’hôpital Sainte-Justine. Pas très loin de là, Marc Lépine tuait 14 femmes et en blessait plusieurs autant physiquement que mentalement. Vingt ans plus tard, la tragédie n’est pas oubliée et un film est réalisé pour nous permettre de voir comment cela s’est passé.
En voyant Polytechnique de Denis Villeneuve, la plupart des spectateurs connaissent l’histoire et savent ce qu’ils vont voir. Malgré tout, cela reste un film à voir absolument car il fait parti de la culture québécoise. Les gens doivent savoir que, encore aujourd’hui, il y a de l’injustice envers les femmes. Pour ma part, il s’agit du premier film où j’ai ressenti de l’angoisse. Le rythme lent du film ainsi que la musique, alors que le tueur se prépare, met le spectateur dans une situation stressante. Un passage du film a particulièrement attiré mon attention et c’est lorsqu’un des personnages s’approche de la toile Guernica de Picasso. Cette touche bien pensée annonce évidement la suite des évènements.
Le noir et blanc à susciter beaucoup de questions, mais il était inévitable. Non seulement pour l’abondance de sang que Denis Villeneuve voulait éviter, mais aussi, selon moi, pour ne pas distraire les plus jeunes spectateurs avec les couleurs des vêtements assez différents d’aujourd’hui. De plus, il s’agit d’un souvenir, malheureux, mais un souvenir tout de même. Le noir et blanc nous rappelle que ce que nous voyons sont des évènements réels et relèvent du passé.
Il ne s’agit pas de dire si Polytechnique est un bon film ou pas, il faut le voir tout simplement. Les féministes d’hier et d’aujourd’hui on fait ce que sont les femmes maintenant. Il y a encore beaucoup trop de sociétés où les femmes sont mal traitées et c’est à nous d’essayer de faire la différence même avec des petits gestes.
Awfully small
329 mots
Les Invincibles: une série imbattable !
227 mots
ariana
Soutien-gorge rose et veston noir

Récemment, j’ai acheté, sur un coup de tête, le livre Soutien-gorge rose et veston noir de Rafaël Germain. J’en avais entendu parler, mais je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’ai finalement décidé de commencer à le lire et je n’ai pas pu m’arrêter. Il y avait longtemps qu’un livre ne m’avait pas captivé au point que je ne veuille plus cesser de lire (la dernière fois était lorsque j’avais acheté, aussi par hasard, le livre Twilight alors que le film n’était même pas encore en salle). Bref, Soutien-gorge rose et veston noir raconte l’histoire de Chloé, une célibataire endurcie et indépendante de 28 ans, qui décide de partir à la recherche de l’amour. Éternelle adolescente, rêveuse et romantique (pour ne pas dire « quétaine »), Chloé était contre l’idée d’une relation stable et d’une petite vie raisonnable. D’ailleurs, cinq ans plus tôt, elle est ses meilleurs amis, Juliette et Antoine, avaient pris la décision de ne pas s’engager dans une relation sérieuse et avaient même écrit un « Manifeste » sur un napperon de papier dans un bar. Quelques années plus tard, Chloé réalise qu’elle veut plus que seulement des relations sexuelles avec le garçon qu’elle fréquente. Celui-ci n’est cependant pas du même avis qu’elle. La jeune femme part alors à la recherche du grand amour sans trop savoir où chercher et à quoi s’attendre. Elle va alors rencontrer Simon, un jeune homme dont elle était déjà amoureuse au secondaire. Alors qu’elle a enfin rencontré l’homme parfait, son prince charmant sur son cheval blanc, Chloé éprouve des doutes concernant Antoine « Tony Boy », son meilleur ami, le coureur de jupons, qu’elle se dit ne plus aimer. Je me suis moi-même surprise à vouloir que Chloé choisisse le bad guy (j’ai même considéré renommer mes chats Siffleux et Ursule). De plus, j’ai beaucoup aimé l’humour de Rafaël Germain. Je crois que je n’ai jamais autant ri en lisant un livre (étant moi-même une grande fan du Seigneur des Anneaux, les références aux films et à Viggo Mortensen sont les passages qui m’ont fait le plus rire). Même dans les moments tristes, l’auteure a su où ajouter une phrase humoristique afin d’alléger la scène. Une fois passé la surprise des sacres et des anglicismes, le lecteur se laisse emporter dans une histoire à la fois belle et extravagante teintée d’humour et de réalisme. À l’approche des fêtes, Soutien-gorge rose et veston noir est un excellent cadeau à offrir ainsi qu’une bonne idée de lecture pendant les vacances. Un tout premier livre réussi pour Rafaël Germain et je n’hésiterai pas à acheter son plus récent.
Awfully small
435 mots
Juste Pour Rire De La Politique

Invitation pour un débat politique version
Juste Pour Rire!
La majorité de temps, lorsque quelqu’un parle de politique il y a toujours une allusion au mensonge. Et bien, dans le cas des Parlementeries c’est plutôt des allusions à la vérité que nous avons. Dans ce spectacle, plusieurs partis s’opposent lors d’un conseil sur le sujet de la séparation du Québec et du reste du Canada. Le président de l’assemblé, Stéphane Rousseau, débute le spectacle avec une touche de carnaval et fidèle à lui-même il occupe aussi le côté musical du tout. Patrick Huard a le rôle du parti bleu et celui de Premier ministre, confronte Martin Matte, chef du parti rouge, ainsi que Laurent Paquin du parti blanc. Mais, ils ne sont pas seul, à l’exception du chef du parti de Patrick Huard; Mike Ward est l’associé du chef du parti rouge et Yves P. Pelletier celui du parti blanc. Les deux ministres restant sont Rémy Girard, ministre de l’agriculture, et le ministre Serge Grenier du ministère des affaires étrangères. En sortant de la salle, il est assez difficile de se souvenir qu’il y avait aussi un autre parti qui est représenté par une seule personne, soit Pierre Brassard, supporté par ces amis imaginaires. Comme l’on s’en attend, la rivalité Huard-Matte se présente même lors de débat politique, mais les attaquent sont toujours lancé juste à point; c’est le moment parfait qu’ils ont pour lavé leurs linges sales! Il n’en reste pas moins qu’ils suivent le texte de base tout au long de leurs prestations.
L’humour mélangé à la politique amène un autre côté à ce domaine qui est tellement sérieux; l’image du carnaval donne du poids au côté caricature du spectacle. Alors chacun donne ses arguments au sujet de la grande question à savoir si le Canada est le ‘’plus meilleur’’ pays au monde! En assistant à se spectacle, nous avons l’impression d’assister un ‘’vrai’’ débat en chambre grâce au décors au moment ou le côté carnavalesque est enlevé. Chaque parti essai de vendre sa salade pour être le ‘’plus meilleur parti’’ de l’assemblée. Et comme dans la réalité, ils essaient tous de rabaisser leurs opposants en les rabaissant pour mieux s’élever; c’est souvent dans ses moments qu’ils se servent de leur réalité à eux. Durant deux heures ils se chicanent sur qui aura le dernier mot du débat, et finalement ils se battent en disant la même chose.
Les Parlementeries 2009 est un spectacle pour tous. Il n’est pas obligatoire d’avoir une maitrise en politique pour comprendre le propos véhiculé. Pas besoin non plus d’aimer la politique car ses humoristes sont sur scène pour nous montrer le côté ridicule de la chose. Un spectacle que les admirateurs de Patrick Huard et Martin Matte vont adoré.
Amadael
(457 mots)
http://www.cyberpresse.ca/images/bizphotos/435x290/200911/13/124118-patrick-huard-stephane-rousseau-martin.jpg
Au diable l’hiver!
Dans la variété culturelle que représente l’Asie, on retrouve un pays constitué de 6852 îles : le Japon, qui regroupe 127 millions d’habitants, dont l’espérance de vie est la plus longue au monde selon L’ONU. Voici quelques informations que mon cerveau a daigné retenir parmi les multiples que l’émission du Canal Évasion, À faire au Japon : la liste de Virginie, nous fournit. Émission dans laquelle Virginie Coossa nous dresse une liste des choses qu’il faut absolument voir et faire lors d’un voyage au pays du soleil levant; apprendre l’art origami, chanter dans un Karaoké japonais, se déguiser en geisha, faire du surf (eh oui!) ou bien visiter une ferme de wasabi.

On y découvre un pays merveilleux, des habitants sympathiques et des activités originales et colorées comme seuls les Japonais peuvent en faire! Virginie Coossa anime avec un ton juste et nous aide à saisir un peuple qui est délaissé par l’Occident. Tokyo, Osaka, Kobe, Nagano et Hiroshima y sont montrés, ainsi que plusieurs régions moins connues. On y découvre la culture, la religion et ses temples, ainsi que la jeunesse explosive du pays. Et le montage est fait en fonction du traducteur, il n’y a pas de voix doublée superposée à la voix des habitants, donc pas la désagréable sensation d’écouter un documentaire ennuyant doublé par des Français de France avec un accent qui n’en ont rien à faire!
Le directeur photo, Julien Fontaine, fait un travail fantastique pour nous offrir des images saisissantes garce à un Pro35, ce qui permet d’avoir une esthétique cinématographique qu’une caméra vidéo portative n’offre habituellement pas. Donc, laisser vous emporter par ces images exotiques et paradisiaques, vous en oublierai l’hiver canadien,
Pour la semaine des fêtes, Virginie nous présente son Top 10 du Japon, Lundi 21 décembre à 20 heures, en rediffusion Samedi 26 décembre 14 heures.
(315)
Theonethat
http://www.evasion.tv/emissions/a_faire_au_japon__la_liste_de_virginie/episodes
samedi 12 décembre 2009
Touffe De Cheveux Venus D’une Place Du Québec

L’humoriste André Sauvé présente son One man show dans une salle près de chez vous.
Dans un Québec débordant d’humour, plusieurs artistes se démarquent. André Sauvé est le nom qui est sur toutes les lèvres ses derniers temps. Révélation de l’année en 2006, il parle de tout reliant des sujets qui n’ont pas de liens. Il apparaît sur scène dans un décors qui est imaginaire et plus grand que lui pour parler de tout et de rien; ‘’puisqu’on jase entre nous’’. En voulant éclaircir ses propos, il enfonce les spectateurs dans une confusion toujours de plus en plus grande. Sur scène, il ne fait pas seulement que nous parler et nous raconter tous les petits moments qui lui passe par l’esprit, mais il se donne aussi à des prestations physiques époustouflantes qui se relient au monologue. Il faut être concentré et savoir faire deux choses à la fois pour ne pas perdre un mot du texte et comprendre le lien du numéro entier. Avec ses monologues sur les pensées, ses amis, le temps et les collections de tous les objets possible, il nous raconte des faits réels que nous ne pouvons en aucun cas réfuter. Il se permet même la reprise de quelque vers du poème le plus connu de Nelligan, et nous sommes forcés d’admettre que la manière dont est lu le texte remet en question la vision que l’on peut en avoir. Malgré textes expliquant des faits réels de tous les jours, André Sauvé demande beaucoup d’attention. Il suffit de rire trop durant quelques secondes pour perdre l’explication de la confusion et devenir plus confus qu’il ne le faut. Mais n’est-ce pas le but de son spectacle de parler de confusion? Un spectacle à voir en acceptant de se laisser perdre dans un grand tourbillon québécois.vendredi 11 décembre 2009
Un Produit Relaxant À Un Prix Ridiculement Bas!

Critique de l’album solo You are here/ Vous êtes ici de Sébastien Lefebvre.
Depuis quelques temps, il n’est pas rare de voir des artistes produire des albums solos alors qu’ils font parti d’un groupe qui existe toujours. C’est ce que Sébastien Lefebvre vient de nous livrer. Le premier album solo du guitariste du célèbre groupe québécois Simple Plan nous permet de rencontrer le chanteur qui se cache dans les ‘’back vocal’’ du groupe. Un album qui nous permet de le connaître plus.
La première chose qui accroche notre œil n’est rien d’autre que le titre qui est bilingue; Simple Plan étant un groupe international produit des chansons en anglais. Pour sa part, Sébastien Lefebvre a écrit des chansons dans les deux langues et le titre est de même. Il a écrit et produit cet album solo avec très peu d’aide lui a été donné. Après une courte introduction musicale, nous pouvons enfin découvrir le doux son de sa voix si relaxante. Même s’il semble parfois manqué de force pour atteindre certaines notes, nous ne sommes pas agressé par sa petite voix ‘’gêné’’ qui provient du sens qu’a peut-être voulu donner l’artiste à son œuvre. En écoutant les chansons, nous avons l’impression d’être face à face avec le chanteur en spectacle solo; solo de lui et d’une guitare acoustique. La douceur des chansons nous arrache à tout coup un sourire et des petits tapements de pied. La raison qui a poussé Sébastien Lefebvre à faire son album solo était qu’il avait écrit plusieurs chansons qui malheureusement n’étaient pas du même style que celui du groupe, soit un style pop rock. Son style funk ressemble plutôt aux chansons de Jack Johnson; entrainante et pleine d’émotion. C’est se faire chanter la pomme dans un murmure à notre oreille.
Durant une vingtaine de minutes, l’auteur des textes nous chante de toutes les façons possibles l’amour qu’il porte à tout. Le chanteur de 28 ans nous propose une nouvelle manière de relaxer de nos journées montréalaise chargées. Un moyen qui nous évite d’aller au spa pour des centaines de dollars et de connaître un jeune rocker au coeur tendre bien de chez nous!
Amadael!
353 mots
http://www.myspace.com/sebastienlefebvreofficial
jeudi 10 décembre 2009
« Bats-moi aux échecs et je te laisse partir » (Version 2)
Bonjour à vous chers blogueurs,
Étant une amoureuse indéfectible du cinéma et surtout des bons «Blockbuster», je me devais d’aller voir 5150 rue des Ormes d’Éric Tessier (Sur le seuil). Je m’attendais à un résultat époustouflant puisque Patrick Sénécal (Aliss, Sur le seuil), le «Stephen King québécois» et auteur du roman du même nom, reprenait son rôle de scénariste dans cette collaboration qui ne pouvait qu’être magique.
Alors que Tessier et Sénécal affirment, d’un commun accord, que la tâche la plus ardue fût de recréer toute la complexité du clan Beaulieu, je trouve pourtant que cet aspect est plus que réussi. Les personnages, étaient très bien construis et laissaient entrevoir des blessures beaucoup plus profondes tant au niveau physique qu’intellectuel. J’ai vraiment aimé la complicité malsaine et la folie de Jacques et de Yannick qui ne semblaient pas éprouver de dégoût face à la mort. «L’armée des justes» de Jacques Beaulieu, utilisée dans le duel final, était, à la fois, écœurante et merveilleuse visuellement. En général, j’ai trouvé que ce film était tout simplement fantastique.
Pourtant, il y a aussi un point faible. Yannick, au début du récit, n’est pas prédestiné à son malheureux destin. Disons, qu'il est la cause de ses ennuis. Jacques Beaulieu ne lui veut pas de mal, il ne s’attaque qu’aux pédophiles, drogués et vauriens du quartier, lorsque Yannick entre dans sa maison pour se laver le bras et pour découvrir les funestes secrets des Beaulieu. Quel crétin! Qui aurait la bonne idée d’entrer dans la maison d’un inconnu lorsque celui-ci vous fait sentir qu'il ne veut pas de vous? Qui? Yannick, bien sûr! Voilà qui manque de crédibilité et qui prouve que les jeunes québécois peuvent être aussi idiots que les blondes plantureuses des films d’horreur américains.
Gentille lunatique
5150 rue des Ormes (Version 2)
Je vous ai parlé, il y a quelques semaines, de mon enchantement face au film d’Éric Tessier, 5150 rue des Ormes. J’ai, cependant, une petite confession à vous faire. Je n’avais jamais lu de roman de Patrick Sénécal et je n’avais pas vraiment adoré mon expérience de Sur le seuil (je vous ai déjà dis que j'étais une vraie peureuse?).
Pourtant, à la suite de mes deux visionnements de 5150 rue des Ormes, j’ai décidé de m’acheter deux romans de Patrick Sénécal soit 5150 rue des Ormes et Aliss. Intriguée, j’ai décidé de lire 5150 rue des Ormes en premier pour le comparer avec l’adaptation cinématographique et je n’ai pas été déçue.
Si j’avais quelques réserves concernant certains agissements de Yannick qui me semblaient absurdes et douteux, le livre de Sénécal a bien répondu à mes questionnements. Il n’y avait plus d’invraisemblances et les événements étaient bien expliqués. Je peux donc maintenant affirmer que Yannick n’est pas aussi cave que je le croyais et que sa personnalité est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait aux premiers abords.
Dans ce roman, j’ai beaucoup apprécié le personnage de Michelle. Même si sa description physique n’a pas été respectée par Tessier, sa personnalité et sa colère, quant à elles, ont bien été représentées. Elle a également une certaine sexualité et une sensualité qui apportent un aspect différent à son personnage. De plus, les jeux sexuels de Yannick et de Michelle, qui n’ont pas été utilisés dans le film, amènent une certaine dualité au personnage de Yannick. La quête, contrairement au film, n’est plus seulement de battre Jacques Beaulieu aux échecs, mais également de dominer le comportement de Michelle en abusant d’elle. Cela apporte donc une certaine perversité à cette œuvre qui démontre une très grande religiosité et apporte un aspect plus contemporain à cette famille prisonnière des temps anciens. Sénécal fait également tomber plusieurs tabous en laissant Yannick, 23 ans, avoir de l’attirance sexuelle pour Michelle qui n’a que 16 ans. De plus, il aborde le viol avec un tel détachement que cela le rend plus supportable et d’une normalité étonnante presque effrayante. Cette drôle de relation entre Michelle et Yannick est très bien abordée, rend ce roman beaucoup plus attrayant et brise la monotonie créée par les journées d’isolement de Yannick.
Je pourrais continuer mon énumération de tous les points positifs de ce roman, mais j’ai bien l’intention de ne pas « spoiler » les points importants de l’histoire. À vous d’aller chercher la suite....
mardi 8 décembre 2009
Une ouverture d'esprit jusqu'à son assiette
Lorsqu’on parle du Québec à un Français, il s’imagine une contré lointaine et hivernale, un langage différemment amusant du sien et si vous êtes chanceux, vous tombez sur un débile qui nous imagine soit dans un igloo, soit un inculte qui s’imagine que la ceinture fléchée et le casque de poils sont toujours à la mode. Cependant, beaucoup nous reconnaissent plutôt à notre ‘’bouffe’’ traditionnelle. Non, pas à la fierté de Thérèse ‘’Steak-Blé d’Inde-Patates’’ plutôt notre fameuse Poutine, originaire de Drummondville ! Depuis sa création, chaque région, ville ou village défend SA poutine, mais qui détient vraiment la palme d’or?
Selon moi, c’est bien évident : La Banquise, située sur la rue Rachel Est. Ancienne crémerie, son propriétaire intégra la patate, le fromage et la sauce brune à son menu en 1980, faisant ainsi la joie des fêtards. 1999, un nouveau propriétaire intègre de nouvelles variantes de notre Poutine nationale et aujourd’hui, la Banquise offre une terrasse et de la bière de microbrasseries, ainsi que d’exceptionnels déjeuners. Il est certain avec un choix de 23 poutines délicieuses, l’une d’elles saura vous séduire et vous vous accorderez avec moi pour dire que la poutine de la Banquise est dure à battre.

De la poutine italienne, à la galvaude (poulet et pois vert) tout en savourant la poutine Elvis (Steak haché, piments et champignons sautés) ou la Kamikaze (Merguez, piments forts et Tabasco) il y en a pour tous les goûts et toutes les nationalités. C’est un endroit convivial où les oiseaux de nuit et les cinéphiles ne se fond pas rares. Vraiment, la Banquise est un endroit à découvrir pour ceux qui n’y ont jamais mis les pieds et pour ceux qui la connaissent déjà, il y a sans aucun doute une poutine que vous n’avez pas encore essayée. Quittez un peu votre confort et tentez de nouvelles saveurs.
(315 mots)
Theonethat
http://www.restolabanquise.com/
lundi 7 décembre 2009
Brasse-camarade
