lundi 14 décembre 2009

Neew moon


Quand les fans se déchaînent


Bonjour chers bloggeurs, comme il fallait s'y attendre voici une critique sur le film New moon. Il s'agit du deuxième volet de la série Twilight écrit par Stephanie Meyer. J'imagine que plusieurs d'entre-vous sont allés voir ce film tant attendu. Certains seront allés à la première et auront attendu des heures et des heures tandis que d'autres auront attendu quelque jours ou quelques semaines avant d'y aller, mais ce qui est sûr, c'est que vous avez dû faire la fil. Pourquoi un tel déchaînement, pourquoi une telle vénération pour un simple film ?


Tout d'abord, New moon raconte l'histoire d'une humaine amoureuse d'un vampire et celui-ci l'abandonne afin de la protéger des siens. Bella (personnage principal) vit une peine d'amour incroyable, puis elle se retourne vers son ami d'enfance Jacob, mais celui-ci devient bizarre et Bella ne tarde pas à découvrir qu'il est devenu un loup-garou comme ses amis. Bella, en peine d'amour, tente de voir son ancien amoureux en mirage et pour ce faire, elle doit vivre des moments d'adrénaline. Elle fait plein de bêtise, mais Jacob est toujours là pour l'en sortir. Un jour, Edward (ancien amoureux) apprend que Bella est morte, mais il n'en est rien. Cependant, lui pense que oui et veut se tuer, mais Bella le sauve. À partir de ce moment commence dualité entre vampires et loups-garous.


Histoire d'amour cliché qui fait fondre à tous les coups le coeur des jeunes femmes et des jeunes filles. Mélangez avec de beaux acteurs et de belles actrices qui sont très crédibles et bons dans leur jeu et vous avez un déchaînement garanti. Se sont souvent les acteurs qui créer cette réaction, car souvent l'histoire nous importe peu. Le fait que l'irréaliste nous attire aussi, le fait de penser qu'un vampire n'existe pas nous excite car on voudrait bien qu'il existe. L'action est aussi quelque chose qui attire les hommes et dans ce film ils sont servis et c'est tant mieux car même si l'histoire d'amour est mignonne on veut voir plus que cela.Un succès exceptionnel d'un mélange amoureux et d'action. Une formule gagnante quoi et qui attire les deux sexes. Pas étonnant que tous se déchaînent et attendent des heures en fils pour voir ce film époustouflant.


Alors si vous ne l'avez pas vu, vous manquez des décors grandioses, des jeux d'acteurs spectaculaires, des effets spéciaux magiques, des histoires d'amour quétaines et de l'action à revendre . Qu'est-ce que vous attendez ?
pupuce1232

L'école secondaire, vous vous souvenez?


Lieu d'apprentissage, non seulement scolaire, mais aussi d'apprentissage de l'amour pour certains, ou de la nature concupiscente de l'Homme pour d'autres. Qu'il ai été un calvaire ou qu'il représente le paradis terrestre, le secondaire laisse certainement des traces indélibiles en nous. Des traces de % à l'encre rouge.

Mathieu Arsenault semble se souvenir très bien de cette époque initiatique. Il publie chez Triptyque en 2004 Album de finissants, son premier... livre. Comme c'est le cas avec Vu d'ici, difficile de qualifier ce récit fragmenté de roman. C'est, comme son titre l'indique, un album de finissant! Il n'y a cependant pas de photos ou petits mots quétaines «...bonne chance dans la vie et restes comme tu es...» (Wow! Merci Sandra Je-sais-pas-quoi-pis-je-m'en-fout-anyway-parce-qu'on-se-reverra-plus-jamais!) Oubliez ce genre de conneries! Dans Album de finissants, Mathieu Arsenault se fait la voix de plusieurs ados qui nous livrent leurs peurs et leurs joies. Ils nous racontent leurs découvertes, leur obsession pour la performance et la moyenne générale, leur amour pour le stylo rouge, code familier qui sert de bouée dans cette mer agitée qu'est l'adolescence, qui agit comme un baume réconfortant dans ce chaos d'idées et d'émotions qu'ils supportent tous les jours.


Si vous n'avez pas aimé Vu d'ici ou que vous vous êtes perdus dans le torrent des phrases non- ponctuées, la lecture d'Album de finissants pourrait vous être tout aussi douloureuse. Par contre, si vous avez aimé le style bouillonnant de l'auteur, vous apprécierez. Mais attention! Vous pourriez vous en retrouver bouleversés parce que le jeune homme parvient à mettre des mots sur des idées et des sentiments que nous avons tous ressentis à l'adolescence, mais que très peu ont su trouver le vocabulaire adéquat pour l'exprimer... À mettre sur la liste de Noël (si vous avez sages bien sûr!)

Album de finissants
Triptyque
142 pages
2004

Guylaine Gingembre
312 mots



De père en flic


Le ridicule des Québécois


Cette semaine, j’ai loué le film De père en flic, d’Émile Gaudreault, quoique que je l’aie déjà visionné au cinéma. Michel Côté et Louis-José Houde sont les personnages principaux. Ils sont père ( Côté ) et fils ( Houde), tous deux policiers, ils doivent accomplir une mission afin d’attraper le méchant. Pour y arriver, ils doivent infiltrer un groupe de discussion pour les pères ayant des problèmes relationnels avec leur fils. C’est ici un pur chef-d’œuvre québécois rempli de rebondissements, d’émotion, d’action et d’humour.

Cependant, peut-on dire ici qu’il s’agit d’un film démontrant le génie absolu des Québécois ? Il n’en est nullement question, il s’agit de démontrer encore une fois le ridicule du peuple québécois. Pourtant, il est vrai que ce long-métrage divertie et est intéressant, mais n’est-ce pas une rengaine? Depuis quelques années, le cinéma québécois alterne l’image du Québec, face aux autres pays parce qu’il ne produit que de l’humour et pas autre chose (Elvis Gratton, Les Boys, Bon Cop Bad Cop etc.). On y voit des personnages qui ne font que faire les clowns, ce qu’ils disent et ce qu’ils font est tellement stupide qu’on se demande si nous ne sommes pas comme cela. Donc, tous ces films ne font que démontrer le côté niaiseux des Québécois et permet aux autres pays de se créer une image où nous sommes tous stupides.


Toutefois, il n’est pas dit dans ce texte que ce film est un navet. Bien au contraire, il est divertissant, drôle et intéressant. De toute façon, même si le cinéma québécois donne plus dans l’humour que dans le sérieux, il s’agira toujours d’une partie de nous-mêmes et c’est tant mieux. Alors, peu importe si les Québécois ont l’air ridicules à cause de leur cinéma.
pupuce 1232

dimanche 13 décembre 2009

Supernatural

Scary just got sexy


Pour ma dernière critique, je voulais me gâter et j’ai donc choisi de la faire sur mon émission préférée Supernatural. J’ai découvert cette série l’année dernière qui en était déjà pourtant à sa quatrième saison. Supernatural est une émission de drame et de science-fiction réalisé par le brillant Eric Kripke. Il nous amène dans un univers où tous vos plus pires cauchemars sont réels : fantômes, démons, montres, ours en peluche géant et, dans la cinquième saison, Lucifer lui-même. Le tout enrobé d’humour et des meilleurs classiques de la musique rock.

La première saison nous présente Sam (Jared Padalecki) et Dean Winchester (Jensen Ackles), deux frères élevés comme des soldats par leur père après la mort de leur mère. Cette dernière fut tuée par un démon alors que Dean avait quatre ans et Sam à peine six mois. John Winchester (Jeffrey Dean Morgan) vint alors obséder par la chasse aux démons et quitte le Kansas avec ses fils avec la firme intention de venger la mort de sa femme. Vingt-deux ans plus tard, Sam essaie d’oublier son passé et de se faire une nouvelle vie en étudiant en droit à l’université de Stanford. Son quotidien d’étudiant est bouleversé lorsque son frère débarque en ville et affirme que leur père a disparu. Les deux frères partent alors à la recherche de leur paternel et, lorsque la copine de Sam est tuée de la même façon que sa mère, le benjamin réalise qu’il ne peut plus fuir le passé. En quête de leur père, Sam et Dean se battent contre des mythes et des légendes dont un Wendigo, Bloody Mary, des loups-garous et même des vampires (plusieurs vedettes de Buffy the Vampire Slayer et Angel ont d’ailleurs déjà fait leur apparition). Dans les quatre saisons qui suivent, les frères vont combattre contre différents esprits, démons et des créatures tout droit sorties de l’enfer. Afin d’avoir des informations sur les différents meurtres dans les villes qu’ils visitent, Sam et Dean utilisent des fausses cartes et se font passer, la plupart du temps, pour des agents du FBI et dont les noms de famille sont empruntés des membres de groupes de musique comme Metallica et Led Zeppelin. Le réalisateur intègre même des références à beaucoup de films par les répliques des personnages et se permet parfois même de rire des fans. La saison quatre devient plus sérieuse alors que les anges et la mention de Dieu apparaissent. Sam et Dean font d’ailleurs beaucoup pensés à Caïn et Abel. Le tout laisse tout de même place aux non-croyants car les anges sont illustrés comme des soldats sans émotions et Dieu semble avoir abandonné les humains lorsque Lucifer est libéré de l’enfer. Dans la saison cinq, la plus récente, l’apocalypse s’abat sur la planète et, encore une fois, Kripke réussi tout même à ajouter de l’humour et a donné un côté sympathique au diable.

Je suis rapidement devenue complètement accro à Supernatural et cette émission a réussi à me faire apprécier les films d’horreurs. Si vous n’êtes pas encore convaincu et n’aimez pas beaucoup l’horreur et la science-fiction, donnez au moins une chance aux deux acteurs principaux. Ces deux beaux spécimens vous donnent presque envie de croire que les fantômes existent. Qui ne voudrait pas être sauvé par les frères Winchester ? Bref, une émission à être vu en anglais, si vous le pouvez, afin de bien apprécier les blagues.

Awfully small

564 mots

Voici une vidéo de différents moments drôles de la première saison si vous voulez un aperçu :


Polytechnique

20 ans plus tard


Le 6 décembre 1989, alors que certains se rappellent de cette journée, d’autres n’étaient pas encore nés. Mes parents se souviendront toujours de cette journée car, âgé de deux mois, j’étais à l’hôpital Sainte-Justine. Pas très loin de là, Marc Lépine tuait 14 femmes et en blessait plusieurs autant physiquement que mentalement. Vingt ans plus tard, la tragédie n’est pas oubliée et un film est réalisé pour nous permettre de voir comment cela s’est passé.

En voyant Polytechnique de Denis Villeneuve, la plupart des spectateurs connaissent l’histoire et savent ce qu’ils vont voir. Malgré tout, cela reste un film à voir absolument car il fait parti de la culture québécoise. Les gens doivent savoir que, encore aujourd’hui, il y a de l’injustice envers les femmes. Pour ma part, il s’agit du premier film où j’ai ressenti de l’angoisse. Le rythme lent du film ainsi que la musique, alors que le tueur se prépare, met le spectateur dans une situation stressante. Un passage du film a particulièrement attiré mon attention et c’est lorsqu’un des personnages s’approche de la toile Guernica de Picasso. Cette touche bien pensée annonce évidement la suite des évènements.

Le noir et blanc à susciter beaucoup de questions, mais il était inévitable. Non seulement pour l’abondance de sang que Denis Villeneuve voulait éviter, mais aussi, selon moi, pour ne pas distraire les plus jeunes spectateurs avec les couleurs des vêtements assez différents d’aujourd’hui. De plus, il s’agit d’un souvenir, malheureux, mais un souvenir tout de même. Le noir et blanc nous rappelle que ce que nous voyons sont des évènements réels et relèvent du passé.

Il ne s’agit pas de dire si Polytechnique est un bon film ou pas, il faut le voir tout simplement. Les féministes d’hier et d’aujourd’hui on fait ce que sont les femmes maintenant. Il y a encore beaucoup trop de sociétés où les femmes sont mal traitées et c’est à nous d’essayer de faire la différence même avec des petits gestes.

Awfully small

329 mots

Les Invincibles: une série imbattable !

François Létourneau et Jean-François Rivard ont créés des personnages mémorables, représentant la gent masculine dans la société québécoise actuelle. P-A, Carlos, Steve, Rémi et leurs alias super-héros font la force de la télésérie, en plus de la réalisation dynamique et innovatrice de Jean-François Rivard. Les quatres hommes début trentaine, sont une représentation réaliste des questionnements et déboires des hommes de cette génération. À travers les péripéties de la bande, plusieurs thèmes sont abordés. La peur de l'engagement est au coeur de l'intrigue, mais il y a aussi la dépression, la sexualité, la trahison, la rupture et bien d'autres, tout aussi pertinents. Les personnages féminins comme celui d'Èvelyne alias Dark-evil-in, bien que caricaturaux, rejoignent autant les hommes que les femmes, qui se reconnaissent dans les traits dépeints. Les récits parallèles de l'intrigue et d'une bande dessiné imaginée par Carlos font l'originalité de la série. C'est d'ailleurs pourquoi Les Invincibles 1,2 et 3 a gagné tant de prix Gémeaux. La liste impressionnante des acteurs comprend François Létourneau (P-A), Pierre-François Legendre(Carlos), Remi-Pierre Paquin (Rémi), Patrice Robitaille(Steve) et Catherine Trudeau(Èvelyne) entre autres. Chaque saison amène son lot de défis, déboires et bonheurs qui ont su alimenter le paysage télévisuelle québécois. Bref, une série débordante d'énergie et d'humour, qui se veut un rafraîchissement à l'heure des télé-réalités.

227 mots
ariana

Soutien-gorge rose et veston noir

Chats, sexe et martinis (Ou comment éviter qu’un raz-de-marée engloutisse New York ?)

Récemment, j’ai acheté, sur un coup de tête, le livre Soutien-gorge rose et veston noir de Rafaël Germain. J’en avais entendu parler, mais je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’ai finalement décidé de commencer à le lire et je n’ai pas pu m’arrêter. Il y avait longtemps qu’un livre ne m’avait pas captivé au point que je ne veuille plus cesser de lire (la dernière fois était lorsque j’avais acheté, aussi par hasard, le livre Twilight alors que le film n’était même pas encore en salle). Bref, Soutien-gorge rose et veston noir raconte l’histoire de Chloé, une célibataire endurcie et indépendante de 28 ans, qui décide de partir à la recherche de l’amour. Éternelle adolescente, rêveuse et romantique (pour ne pas dire « quétaine »), Chloé était contre l’idée d’une relation stable et d’une petite vie raisonnable. D’ailleurs, cinq ans plus tôt, elle est ses meilleurs amis, Juliette et Antoine, avaient pris la décision de ne pas s’engager dans une relation sérieuse et avaient même écrit un « Manifeste » sur un napperon de papier dans un bar. Quelques années plus tard, Chloé réalise qu’elle veut plus que seulement des relations sexuelles avec le garçon qu’elle fréquente. Celui-ci n’est cependant pas du même avis qu’elle. La jeune femme part alors à la recherche du grand amour sans trop savoir où chercher et à quoi s’attendre. Elle va alors rencontrer Simon, un jeune homme dont elle était déjà amoureuse au secondaire. Alors qu’elle a enfin rencontré l’homme parfait, son prince charmant sur son cheval blanc, Chloé éprouve des doutes concernant Antoine « Tony Boy », son meilleur ami, le coureur de jupons, qu’elle se dit ne plus aimer. Je me suis moi-même surprise à vouloir que Chloé choisisse le bad guy (j’ai même considéré renommer mes chats Siffleux et Ursule). De plus, j’ai beaucoup aimé l’humour de Rafaël Germain. Je crois que je n’ai jamais autant ri en lisant un livre (étant moi-même une grande fan du Seigneur des Anneaux, les références aux films et à Viggo Mortensen sont les passages qui m’ont fait le plus rire). Même dans les moments tristes, l’auteure a su où ajouter une phrase humoristique afin d’alléger la scène. Une fois passé la surprise des sacres et des anglicismes, le lecteur se laisse emporter dans une histoire à la fois belle et extravagante teintée d’humour et de réalisme. À l’approche des fêtes, Soutien-gorge rose et veston noir est un excellent cadeau à offrir ainsi qu’une bonne idée de lecture pendant les vacances. Un tout premier livre réussi pour Rafaël Germain et je n’hésiterai pas à acheter son plus récent.

Awfully small

435 mots