
Pour les yeux chastes et pures
Dans la société d’aujourd’hui les médias nous envoient toujours plus d’images sexuellement explicites, et c’est bien connu que le sexe fait vendre. En 2009, c’est prouvé. Mais cette hyper sexualisation était déjà présente bien avant aujourd’hui. En 1903, une vie de débauche prenait vie. Anaïs Nin, toute sa vie, noircissait de mots scandaleusement explicites des pages et des pages d’une blancheur pure. Dans Vénus Érotica, on atteint un degré impressionnant de débauches et de déviations sexuelles.
Dans la société d’aujourd’hui les médias nous envoient toujours plus d’images sexuellement explicites, et c’est bien connu que le sexe fait vendre. En 2009, c’est prouvé. Mais cette hyper sexualisation était déjà présente bien avant aujourd’hui. En 1903, une vie de débauche prenait vie. Anaïs Nin, toute sa vie, noircissait de mots scandaleusement explicites des pages et des pages d’une blancheur pure. Dans Vénus Érotica, on atteint un degré impressionnant de débauches et de déviations sexuelles.
Je présume qu’il s’agit ici d’une bonne œuvre littéraire si elle est aussi reconnue, et si elle a inspiré au chanteur français Renaud une chanson d’amour. Cependant, je n’ai pour ma part pas su voir le côté artistique des mots. Pour moi, il ne s’agit que d’une accumulation d’histoires sexuelles, dévergondées et parfois choquantes ou sordides. Quand on pense à un recueil de nouvelles érotiques on s’attend inévitablement à être un peu séduit ou excité par les textes. Je n’ai pas trouvé grand-chose d’excitant à la lecture de ses textes, puisque le lecteur est choqué, il est dur (entendez ici quasi impossible!) pour quelqu’un de vouloir se mettre dans la peau d’un personnage et de souhaiter qu’une chose semblable lui arrive. Sauf peut-être une histoire ou deux, on ne ressent aucun sentiment, on se trouve dans une drôle de dimension qui mélange la curiosité et l’incompréhension de celle-ci. Drôle d’impression dans la bouche, beaucoup plus aigre que douce cette recette! J’aurais plutôt utilisé les termes recueil de nouvelles pornographiques qu’érotiques. Je suis persuadée qu’il y a des gens qui pourraient apprécier cette lecture, et vous n’en êtes pas moins de bonnes personnes.
Peut-être même le Premier Ministre Harper appréciera, puisque Yann Martel (L’histoire de Pi) lui a envoyé une copie de ce recueil dans l’espoir de lui faire connaitre la culture francophone. Je serais d’ailleurs très curieuse d’entendre ce qu’il en pense (lisez ici que selon moi l’Apocalypse ou le miracle de dieu approche s’il a daigné l’ouvrir). Anais Nin décrit ainsi son livre « les efforts premiers d’une femme pour parler d’un domaine qui avait été jusqu’alors réservé aux hommes ». Elle aurait aussi bien pu laisser la tâche à un homme !
Je ne conseillerais pas à un ami cette lecture (je les aime beaucoup trop !), mais si la curiosité vous emporte donnez-moi votre avis, peut-être y comprendrez-vous des choses qui m’ont échappées et qui pourraient me donner une meilleure perception du livre, cela ne m’a pas convaincu.
Theonethat
422 mots
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