Les frivolités d’un couple en pleine nuit
Depuis le 29 septembre, et jusqu’au 3 octobre, Catherine Lalonde, dans le cadre du Festival International de Littérature, présente la pièce qu’elle a montée, Musica Nocturna, la nuit sera longue à l’Usine C. Le monologue faisant partie d’un recueil existant depuis déjà quelques années et écrit par la metteure en scène même, avait déjà été porté sur scène en version un peu plus courte en 2007. Avec le temps et la réflexion, Lalonde remet cela en version plus longue passant donc de La nuit sera courte à La nuit sera longue.
La pièce, qui à mon grand étonnement, n’était que d’une très courte durée m’a renversée. En entrant dans la pièce, nous pouvons voir le décor. Celui-ci est assez simple tout en étant complexe. C’est seulement les délimitations d’une pièce ainsi qu’un lit, mais ces délimitations sont constituées de livres qui peuvent se compter par centaines. Le lit est lui aussi en partit fait de livre, mais c’est surtout du papier, de grands morceaux de rouleau de papier, ou du moins c’est ce que cela représente, sont entassés pour ainsi constituer le matelas. L’histoire est principalement constituée d’un monologue dit par l’homme, tandis que sa bien-aimée danse à ses cotés exprimant ses sentiments. L’homme ne veut pas que lui et sa femme dorment de la nuit. Il y arrive par plein de moyens farfelus tout en utilisant le décor, soit les livres et les pommes disposées un peu partout.
J’étais agréablement surprise de la pièce. Le décor est magnifique et la danse nous hypnotise carrément. Le tout était assez sérieux et par moment même un peu drôle. Lorsque l’homme se met à danser aux cotés de sa femme, on peut voir facilement que cela n’est pas sa force, mais il aime ça et continu pour se sentir plus proche de sa douce moitié. Bien que la femme ne parle pas du tout de toute la durée de la pièce, son visage et son expression parlent. Sa peine, sa joie, sa solitude se sentent très bien même en l’absence de mots. Ce fût donc une très belle soirée passée au théâtre. Je recommande à tout le monde d’y aller. Monsieur, madame tout le monde peut s’y reconnaître et si vous aimez la dance et la poésie vous vous y sentirez encore mieux.
minipico
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